Autrefois, en passant par les rues de Blida, on sentait l’odeur du jasmin ou des roses ce qui est rarement le cas aujourd’hui, si ce n’est que dans quelques petites ruelles éloignées du centre ville. Le motif ? C’est l’absence de planification à long terme, les nouvelles constructions notamment sur les anciens jardins des maisons de quartiers tels que Bab Khouikha ou Douiret.
Certains propriétaires de maisons turques et mauresques ont décidé, avec l’aval des services des différentes APC qui se sont succédées ces dernières décennies à démolir les anciennes bâtisses pour ériger des bâtiments et ouvrir de nombreux commerces ce qui a vu des quartiers tels que Bab Ezzaouia et Bab Khouikha, étouffer par le nombre sans cesse grandissants d’automobilistes qui ne trouvent plus où stationner. C’est justement le gaz carbonique dégagé par ces voitures qui a tué les fleurs de la ville des roses.
