Le président de la Transition, chef de l’Etat malien, Bah N’Daw est arrivé hier, à Alger où il effectuera, du 13 au 15 mars, une visite d’amitié et de travail. Il a été accompagné à l’aéroport international Président Modibo Kéita Senou par le vice-président le colonel Assimi Goita.
Selon la presse spécialisée de Bamako, hier, qui s’appuyait sur le communiqué de la Cellule de communication et des Relations Publiques de la Présidence malienne, au nombre des points qui feront l’objet d’échanges lors de la visite de Bah N’Daw : la relance du Conseil d’affaires algéro-malien, la relance du processus d’attribution de la 4ème licence mobile et la relance des activités de recherche pétrolière sur le bloc du Bassin de Taoudéni.
Acteur principal du dossier Mali depuis la grande rébellion de 1991, l’Algérie a été quelque peu dépassée par ses propres problèmes internes, perdant du terrain au profit d’autres Etats, voisins et occidentaux, dont le télescopage n’a fait qu’accentuer les tensions et embrouiller les pistes de la paix. Mais au final, et après la chute d’IBK (qui soit dit en passant, faisait le jeu de la France), les développements épineux de la situation interne au Mali, les tensions au nord (Azawad, Kidal, etc.), ont fait que les « accords d’Alger », malgré les amendements en cours, se sont imposés de fait, comme la seule et unique alternative crédible dans le fatras de solutions plus belliqueuses les unes que les autres et que les populations azawadies ont rejeté dans leur ensemble.