Livrant un démenti à l’encontre de ceux qui parmi nos économistes et financiers qui présagent l’effondrement du dinar à moyen termes, le ministre des Finances, Aymen Benabderrahmanea rassuré que la monnaie nationale (DA) devrait enregistrer une reprise avant la fin de l’année en cours.
«La monnaie nationale devrait enregistrer un regain avant la fin de l’année en cours», avait déclaré le ministre des finances, précisant que son département secteur œuvre a actuellement à «une réévaluation de la monnaie nationale selon les capacités de l’économie nationale».
Pour Aymen Benabderrahmane, le lancement de plusieurs projets de développement amorcé par les pouvoirs publics dans le cadre du plan de relance décidé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune devrait permettra dans le court terme à la monnaie nationale de retrouver sa force économique et son pouvoir libératoire.
Il importe de rappeler que la valeur d’une monnaie fiduciaire n’est pas rattachée au cours d’un métal précieux. Elle n’a donc pas de valeur intrinsèque. Son prix repose sur le crédit que lui accorde les agents économiques et la communauté financière internationale. Elle est échangeable en biens contre sa valeur nominale.
Et parce que la monnaie est le miroir de l’économie, comme l’a si bien souligné Benabderrahmane, il existe un systématique rapport entre l’inflation et la force ou valeur de la monnaie.
En effet ; Si l’inflation, c’est-à-dire la vitesse à laquelle les prix augmentent, est trop élevée, c’est-à-dire si la demande de biens dépasse l’offre, elle peut générer une instabilité économique et une dépréciation de la monnaie.
Sur ce même point, le ministre des finances, rappelant que l’état dispose des outils lui permettant de réguler et de contrôler les grands équilibres, c’est montré plutôt rassurant indiquant que l’inflation est contrôlée avec plus d’efficacité comparativement à d’autres pays du monde.
Il importe de rappeler que cette année s’est révélée dramatique pour les devises du monde entier. Les confinements liés à la pandémie de Covid-19 ont affolé le marché des changes, entraînant une volatilité économique et politique inédite dans le monde.
A titre d’exemple, l’Euro a subi une fluctuation importante en mars 2020, la devise enregistrant des gains massifs par rapport à la livre sterling. La livre sterling est ensuite repartie à la hausse pour devenir la devise la plus forte.