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Alger

Un peu de cœur, Messieurs des partis…

Le citoyen algérien a été dépolitisé et détourné de son droit à la chose politique de longue date par la faute de pratiques malsaines qui en feraient désespérer plus d’un.

Comme pour toute chose, quand la passion n’y est pas, quand le cœur ne s’y répand pas, le plat servi ne peut être que rébarbatif, répugnant. Et c’est pratiquement se qui se passe chez nous. On a désappris au commun des Algériens à s’intéresser à ses devoirs comme à ses droits. Ce qu’il peut prendre il le prend, ce qu’il lui est interdit, il tente de le prendre par des détours.

Si les chefs de partis arrivent à convaincre une partie des électeurs potentiels, ils auraient ainsi accompli une œuvre de salubrité publique.  

Pourtant, on le sait, on vit avec ce peuple – les gens ne demandent qu’à être convaincus. Mais convaincus réellement, et non pas par l’esbroufe et la feinte. Quand un chef de parti est incapable de remplir une cabine téléphonique, quand un président de parti n’arrive même pas à mobiliser sa propre famille, c’est qu’il y a un problème profond…

C’est ce test qu’on souhaiterait que les chefs de partis réussissent. Parce que la fracture qui risque de s’approfondir, ils en portent aussi le chapeau. Ce sont les mauvaises politiques qui ont généré un climat social qu’on aimerait pouvoir dépasser. Si toutefois, chacun y mettait du cœur à la besogne…

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