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Législatives: Vers un renouveau national

De nombreux partis se sont déjà prononcés sur les législatives anticipées prévues pour le 12 juin prochain. Si le Parti des Travailleurs (PT) a opté pour le boycott arguant que ces législatives ne sont pas une revendication populaire, d’autres partis se sont déclarés favorables et prêts pour participer à ce rendez-vous qu’ils considèrent comme le 2e jalon important, après celui du 1e novembre 2020, dans le renouveau politique du pays.

Le Mouvement ElBina, de Abdelkader Bengrina, réitérant son attachement au choix constitutionnel dans la résorption de la crise politique et affichant son rejet de la transition qualifiée de tour de passepasse pour éviter le verdict des urnes, se dit fin prêt pour la bataille électorale prochaine.

Considérant les élections législatives prochaines comme un rendez-vous décisif dans l’histoire du pays et comme un facteur de stabilité, d’unité nationale et de consolidation du front intérieur, le RND annonce aussi sa participation à ce scrutin où il compte également confirmer sa place de parti qui pèse dans le paysage politique du pays.

 Le PRA, Le MSP ont, eux aussi, fait part de leur décision d’être parmi les partis qui seront présents à cette échéance électorale qu’ils jugent comme une belle opportunité pour concrétiser le changement tant attendu par les citoyens.

 D’autres formations politiques vont s’exprimer sur la question au courant de cette semaine et la tendance comme il apparait avec ces premières annonces est à la participation.

Certes, il y aura des partis, qui s’opposeront à ces élections et appelleront à leur rejet, et encourageront même, en sous-main, la violence pour empêcher leur tenue, mais ils ne seront pas nombreux.

Malgré toutes les pressions qui pèsent sur cette échéance, la lourde tendance de nombreux partis politiques est foncièrement pour la participation. Il faut en convenir, la majorité des partis veut en finir avec les flottements institutionnels et l’instabilité politique qui caractérisent le pays depuis la chute de Bouteflika.

Face aux différents défis et dangers auxquels est soumis le pays, cette échéance qui sera encadrée par une nouvelle loi électorale garantissant la transparence et l’honnêteté du vote est une occasion pour consolider la cohésion nationale et en finir avec le règne de la « ch’kara » dans le choix des représentants du peuple.

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