Le ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, Chems Eddine Chitour, a fait jeudi dernier une déclaration qui en même temps a jeter une lumière nouvelle sur un sujet qui est trituré depuis longtemps, en même temps qu’elle met fin à une polémique qui a duré longtemps.
Le sujet concerne le projet Desertec, qui avait fait par le passé couler beaucoup d’encre. A l’occasion du retour en force du savoir-faire allemand en Algérie, Chitour a indiqué que l’Allemagne accompagnera l’Algérie pour devenir pionnière en Afrique dans le domaine des énergies renouvelables et notamment de l’hydrogène vert.
Concernant les raisons du renoncement par l’Etat au projet éco-énergétique Desertec dans le sud algérien, Chitour a précisé que « l’Allemagne accompagnera l’Algérie dans la réalisation d’un projet dans le domaine des énergies renouvelables et notamment de l’hydrogène vert qui peut être utilisé à la place du gaz naturel ». Mais sur le Projet Desertec, qui était prévu dans le cadre d’un partenariat entre l’Algérie et l’Allemagne, le ministre a expliqué que le projet n’a pas vu le jour par ce que les banques ont refusé de le financer en raison de son coût d’investissement « dépassant 450 milliards de dollars ».
Chitour a, par ailleurs, prévenu qu’à l’horizon 2035, il y aura un grand déficit en matière d’hydrocarbures, d’où la nécessité de se tourner résolument vers les énergies renouvelables, ajoutant que « l’Algérie a dix ans devant elle pour sortir de cette dépendance et réaliser des projets d’économie d’énergie ».