La Coordination nationale des enseignants de primaire a appelé à faire grève ce mercredi, accompagné de sit-in de protestation devant les Académies dans toutes les wilayas, a annoncé hier un communiqué de ce syndicat.
Il réclame l’amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles et dénonce le malaise de personnel de cette corporation et la non tenue par le ministère de l’Education nationale de ses engagements de lancer des réformes en faveur de cette corporation.
De nombreuses salles de classe risquent de rester vides ce mercredi.
Les enseignants de primaire sont appelés à faire grève et à manifester devant les directions d’académie dans les différentes wilayas de pays.
Le débrayage coïncide avec le deuxième anniversaire avec la « marche de la dignité », quand des enseignants contractuels ont décidé de marcher vers le siège de l’Education nationale, à pieds, en provenance de leurs wilayas de résidence, pour crié la dégradation de leurs conditions de vie et la baisse de leur pouvoir d’achat face à l’augmentation effrénée de tous les produits de consommation.
La Coordination des enseignants de primaire tient, à travers l’action de ce mercredi, à rappeler au ministère de l’Education nationale ses promesses prises l’année dernière, notamment en ce qui concerne ses obligations liées aux délais de mise en œuvre des PV et le lancement de réformes dans le palier de l’enseignement de primaire de manière à rendre justice à ses personnels.
Le même syndicat a estimé que la récente décision de lever le gel du décret 14/266 « n’est rien de plus qu’une manœuvre, compte tenu de l’ambiguïté qui l’entoure sur les arriérés financiers dus, à compter de la date de son émission ».
Les enseignants de primaire ont exprimé leur attachement à la revendication d’instaurer de l’égalité et l’équité entre tous les paliers de l’enseignement, et l’adoption de diplôme universitaire comme la base principale pour le classement dans la fonction publique.
Le syndicat revendique également l’augmentation de point indiciaire des salaires dans la fonction publique en fonction de niveau de pouvoir d’achat, et aussi le règlement des dossiers de départ anticipé à la retraite vu la spécificité de métier d’enseignant.