Les greffiers sont en grève nationale ouverte depuis hier mardi dans toutes les juridictions de pays pour réclamer une revalorisation de leur statut et de leur rémunération.
Les greffiers ont observé un arrêt de travail pendant toute la journée de mardi et qui se poursuivra aujourd’hui et demain, tout en assurant le minimum de services dans les barreaux afin de préserver le bon fonctionnement de la justice.
En cas de non satisfaction de leurs doléances, les greffiers menacent de durcir leur mouvement en recourant à la paralysie totale des juridictions et tribunaux.
Devant la cour d’Alger, les manifestants ont soulevé plusieurs slogans parmi lesquels: «Pour l’amélioration de nos conditions professionnelles » et aussi «Des greffiers honnêtes mais pauvres» et «Rétablissez le métier de greffier ».
Les manifestants ont déclaré à la presse que leurs revendications sont claires et explicites, qui consiste à passer de l’article 3 à l’article 2 de la loi de la Fonction public, une revendication qui a été soulevée depuis 2011 et leur permet d’être indépendants et de former un statut spécial à eux. Ils ont appelé le Ministre de la justice à intervenir pour lutter contre la bureaucratie dans l’administration de la justice.
Ils ont insisté sur la nécessité de modifier la loi fondamentale sur le personnel de la greffe et la révision du barème des salaires et des subventions.
