Le marché du véhicule d’occasion a repris droit de cité en ce début mars suite à une fermeture qui a duré presque une année vu le contexte de la crise sanitaire mondiale, mais la vraie relance de ce créneau ne s’est pas encore faite, puisque des citoyens ne peuvent pas céder leurs voitures alors que d’autres qui cherchent à acquérir des véhicules ne peuvent pas se le permettre vu la cherté exorbitante des prix des voitures exposés dans les marchés hebdomadaires à travers le pays.
« Il n’y a ni achat ni vente », selon la quasi-totalité des citoyens au niveau du marché de Tidjellabine à Boumerdès ce week end, qui disent aussi que ce créneau de vente de véhicules d’occasion s’est stagné. Alors que les citoyens ne font que des allers retours vers les marchés pour ne rien faire, vu la cherté excessive, « J’essaye d’acquérir une voiture mais en voyant les prix ça m’a fait résigner », déclare un citoyen en disant « C’est trop cher ! », avant d’enchaîner « imaginez une voiture qui valait il n y a pas de cela une année 60 millions de centimes, est exposée aujourd’hui à un seuil irréel de 100 millions », les prix ont donc presque doublé.
Alors que le citoyen qui cherche à se payer une voiture d’occasion, n’a qu’à reporter son projet en attendant que les circonstances autour du marché du véhicule changent ou soient régies par des règles, ou reviennent tout simplement à la normale, puisque aujourd’hui ce marché ne fait que stagner. Et les vendeurs et acheteurs ne font que se rencontrer à l’occasion de chaque journée de marché hebdomadaire rien que pour s’échanger des idées à travers des discussions trempées dans les questionnements autour de cette équation difficile autour de la réalité de ce marché aujourd’hui.
« Ni achat ni vente », et la solution selon la plupart des citoyens reste à l’apanage du gouvernement « qui doit insuffler un nouveau souffle au marché de véhicules en Algérie », selon tout le monde dans le circuit. Oui l’Etat doit y remédier par l’accélération de la réouverture des usines de montage de véhicules en Algérie, en plus de l’accélération du processus dédié à l’importation des voitures, alors que la loi sur l’achat de véhicules d’occasion à partir de l’étranger doit être libérée, selon la plupart.
C’est comme ça que le marché du véhicule redeviendra florissant. En attendant la hausse incroyable des prix des véhicules d’occasion ne fera que stagner dans sa tendance haussière, qui ne permet ni d’acheter ni de vendre, jusqu’à nouvel ordre.