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Alger

Comment rester en pleine santé avec ces écarts de températures ?

Le printemps et ses grands contrastes. En l’espace d’une semaine, les températures ont affiché des écarts remarquables. A Rien d’exceptionnel cependant, le printemps est considéré comme un intersaison, typiquement soumis à de grandes variations de températures entre l’hiver tout juste terminé et l’été qui se rapproche à grands pas. Des coups de fraîcheur avec des giboulées se produisent chaque année en mars, même s’il est vrai que les véritables offensives du froid surviennent environ une fois tous les 3 à 4 ans. Si ce changement de temps radicale a pu mettre en danger la végétation, il a aussi de quoi épuiser l’organisme et affaiblir notre système immunitaire.

L’organisme mis à rude épreuve

Mais comment une température qui varie autant peut avoir des conséquences sur notre santé ? Tout simplement parce que celui-ci dépense beaucoup d’énergie pour s’adapter constamment et maintenir sa température corporelle à 37°C. Il existe dans notre organisme un système de régulation thermique très élaboré qui fonctionne sur le principe du thermostat. Des détecteurs thermiques répartis dans tout le corps émettent des signaux nerveux en fonction de la température à laquelle ils se trouvent. Deux mécanismes s’équilibrent donc : la production de chaleur (la thermogénèse), et la perte de chaleur (la thermolyse). Pour se refroidir, il va transpirer (climatisation naturelle) et pour se réchauffer, il va grelotter en contractant les muscles pour produire de la chaleur.

Mais en se réchauffant ou en se rafraîchissant, notre métabolisme puise dans son énergie et s’il le fait de manière répétée sur une période plus ou moins longue, il se fatigue. Les plus vulnérables, à l’image des personnes âgées, qui régulent moins bien la température de leurs corps, ressentent aussi les effets de ces variations du mercure car ils ont souvent du mal à s’adapter à ce qui s’apparente à un stress physique.

Mais en se réchauffant ou en se rafraîchissant, notre métabolisme puise dans son énergie et s’il le fait de manière répétée sur une période plus ou moins longue, il se fatigue.

Ajoutez à cela une autre épreuve : le corps doit aussi se réhabituer au changement de rythme. Mis en hibernation forcée pendant l’hiver, l’organisme s’ajuste progressivement au décalage de la lumière et des jours qui rallongent, et donc aux températures qui peuvent jouer au yo-yo. Pas étonnant donc si vous vous sentez fatigué en ce début de printemps, l’organisme est bel et bien mis à rude épreuve avec des contrastes saisissants qui lui imposent de s’adapter rapidement à des environnements très différents d’une semaine à l’autre.

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