Dans un entretien livré à un quotidien francophone, El Watan, en l’occurrence, Abderrahmane Benhamadi a indiqué que Condor a clôturé 2020 avec un chiffre d’affaires de 34 milliards DA, alors que l’entreprise a enregistré un chiffre d’affaires de 63 milliards DA pour l’exercice 2019, soit une baisse de presque 50%. En termes clairs, les réalisations ont culminé de sorte que le groupe, à cause de la crise sanitaire, n’a même pas pu satisfaire les commandes de ses clients étrangers.
Il a rappelé que la conjoncture économique a contraint l’entreprise a fonctionner avec 5.200 employés en 2019, alors que Condor employait 6.700 personnes en 2018. « A cause des harcèlements administratifs, qui perdurent d’ailleurs, Condor termine 2020 avec 4200 agents. Le groupe, qui a beaucoup investi dans la formation de ses personnels, perd en deux années 2500 agents », a-t-il ajouté.
Concernant les exportations de l’entreprise, Benhamadi a indiqué qu’en 2020, les exportations du groupe Condor « ont chuté de plus de 70% ».
Rappelant que les exportations du groupe avaient atteint 29 millions de dollars entre 2018 et 2019, le patron du groupe a annoncé : « Nos expéditions vers la Tunisie, la Libye, la Mauritanie, le Sénégal, la Jordanie, le Congo-Brazzaville où nos produits sont appréciés n’ont pas dépassé les 10 millions de dollars en 2020 ».
Pour l’année 2021, le groupe ambitionne d’exporter « 20% des 3,5 millions d’unités fabriquées par l’entreprise », car, « avec son énorme potentiel, l’entreprise est en mesure d’atteindre le seuil des 100 millions de dollars ».
D’autre part, « le taux d’intégration de l’électroménager oscille entre 40 et 75%, alors que l’électronique Condor se situe entre 30 et 35% ». Concernant le projet Condor Energy, le patron du groupe a indiqué : « Avec une capacité de production de 130 mégawatts, notre unité des panneaux photovoltaïques a exporté vers la Mauritanie ».
