Le mois du Ramadan est considéré l’un des mois à très grande dépense, et ce à cause de la révision des prix par certains commerçants avides du gain rapide.
Les conditions socio-économiques auxquelles sont confrontés les citoyens sont difficiles en ce temps du Covid 19, puisque beaucoup ont perdu leur travail et se trouvent au chômage, à l’ image des employés des cafés qui, avec la fermeture de ces commerces, se retrouvent dépourvus de ressources financières.
La révision des prix des légumes et autres pendant le mois du Ramadan, par certains commerçants avides du gain rapide, n’a pas arrangé les pères de famille devenus chômeurs. Ceux qui possèdent quelques grammes d’or n’hésitent pas à mettre en gage leurs bijoux, en contrepartie de prêts accordés par la Banque du Développement Local, BDL.
Les prêts sur gage dont se caractérise la BDL, attirent, chaque mois du Ramadan, nombre de citoyens confrontés aux difficultés financières. Cela consiste à accorder aux citoyens qui mettent leurs bijoux en gage des prêts qui leur permettent d’affronter les dépenses. Cela a lieu surtout pour le mois du Ramadan, nous diront quelques employés de la BDL.
Ceux-ci ont précisé que pour l’année 2021, très nombreux sont ceux qui mettent leurs bijoux en gage pour des prêts. Ils disent que ce ne sont pas tous ceux qui sont dans le besoin qui ont des bijoux à mettre en gage. D’autres n’ont aucun moyen pour bénéficier de prêts, notent-ils.
La Banque du Développement Local enregistre quotidiennement, près de 1 000 transactions de mise en gage de bijoux pour obtenir des prêts en ce mois du Ramadan. « Les gens mettent souvent en gage des bijoux ayant une valeur sentimentale comme les bagues de fiançailles et c’est parfois tout ce qu’ils possèdent », notent certains employés de la Banque du Développement Local. « Ce qu’on appelle l’or des pauvres », disent-ils. « Les gens qui viennent mettre en gage leurs bijoux pour obtenir des prêts sont de tout âge. Ils récupèrent leurs bijoux lorsqu’ils sont en meilleurs conditions socio-économiques et peuvent rendre les prêts d’argent dont ils ont bénéficié », notent quelques fonctionnaires de la Banque du Développement Local.
Ce n’est pas la première fois que les gens mettent en gage leurs bijoux pour des prêts leur permettant de faire face aux dépenses du mois du Ramadan, mais l’année en cours est un peu exceptionnel puisque a lieu à un moment où l’économie du pays est mise en difficultés par la fermeture de nombreuses entreprises, dont celles appartenant à d’anciens hommes d’affaires autour’ hui en prison, caractérisée par le perte de milliers d’emplois, expliquent quelques économistes qui accusent certains administrateurs de ne pas faire d’effort pour remettre la paie aux travailleurs d ces entreprises, notamment en ce mois du Ramadan.