En Irak, la corruption endémique continue de faire des ravages dans toutes les couches de la société. Pour les entreprises étrangères qui tentent de s’implanter sur le marché irakien, le complexe environnement des affaires rend les retours sur investissement plus qu’incertains.
Le français Orange et le koweïtien Agility en ont fait les frais et tentent, devant des tribunaux internationaux encore sourds à leurs demandes, de récupérer les centaines de millions d’euros perdues dans le pays depuis l’« affaire Korek ». Depuis 2013, les investissements directs à l’étranger en Irak sont négatifs et les investisseurs fuient le pays.