Le ministre des Ressources en Eau a décidé l’instauration d’une police de l’eau pour lutter contre le gaspillage et le piquage de cette ressource vitale. C’est pratiquement le motif principal qui pourrait à la source de la non reconduction du bail avec le partenaire français “Suez”.
S’exprimant sur la gestion de l’eau via la société SEAAL par le partenaire français, le ministre évoque des « irrégularités » constatées dans l’application du contrat et qui pourraient ne pas favoriser sa reconduction. « Le partenaire français a failli à ses engagements, notamment dans le cadre de son troisième contrat, puisqu’il n’y a pas eu d’efforts en matière de lutte contre les fuites », a-t-il déploré.
Pour appuyer ce constat, le ministère des Ressources en eau a engagé deux audits, sur la base desquels il va trancher sur la reconduction ou pas du contrat avec le partenaire français.
Cette option passera d’abord une campagne de sensibilisation au niveau de plusieurs secteurs autour de cette charte, pour ensuite passer à la répression par le biais d’une police de l’eau. Quant aux prérogatives de cette police, qui sera instaurée en temps opportun, elle agira à la base d’une loi. « Etant donné que cette police n’a pas ce pouvoir juridique d’agir, nous voulons donner, par le biais de cette loi, plus de force pour éradiquer ce fléau en régularisant ce qu’il y a a régulariser et éradiquer ce qu’il y a lieu de l’être, comme le piquage de l’eau, afin de lui donner plein pouvoir ».
Le ministre affirme que ce déficit sera, plus ou moins, rétabli, indiquant «ne plus se contenter des eaux de surface et l’objectif est d’aller vers l’eau non conventionnelle: eau sous-terraine, l’eau de mer dessalée, le recyclage de l’eau, etc. »