La politique française concernant les titres de séjours connait ces derniers mois un durcissement notable. Les refus et les retraits de visas sont effectués avec plus de sévérité et de rigueur. Aussi, le durcissement de la France de sa politique relative aux titres de séjours concerne en premier lieu « ceux qui commettent les crimes et les délits » : ceux-là « doivent partir », déclarait toujours le ministre de l’intérieur français.
Darmanin a lancé une instruction datant de 29 septembre, conférant ainsi aux préfets « la possibilité de procéder à des refus ou retraits de titre de séjour ». Les préfets ont, de ce fait, effectué 1212 retraits ou dégradation de titres de séjours dans les préfectures françaises, selon les chiffres d’un bilan rapportés par Le Figaro.
Le Figaro cite dans son article le cas d’un ressortissant algérien établi dans le département du Drôme. Cet algérien, condamné pour « violences en réunion, enlèvement avec séquestration », par la justice française, a vu son titre de séjour retiré par le préfet de sa petite ville sans autre forme de procès.