Le ministre des Travaux publics et des Transports, Kamel Nasri a donné jeudi à Alger le coup d’envoi des travaux de réalisation de deux autoroutes à l’ouest de la capitale qui devront permettre le désengorgement du trafic routier dans cette région.
La cérémonie du lancement des deux projets dans les communes d’El Achour et Bir Mourad Raïs s’est déroulée en présence de la ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Houyam Benfriha et du wali d’Alger, Youcef Chorfa. Ces deux projets, dont le coût est estimé à 9 milliards DA, s’inscrivent dans le cadre du plan de désengorgement du trafic routier dans la wilaya d’Alger qui comprend 17 projets.
5 juillet – Khraicia
Le premier projet concerne une autoroute de 10 km reliant le Complexe sportif du 5 juillet et Khraicia, en évitant le passage par trois grandes villes: El Achour, Draria et Baba Hassen. Ce projet dont la durée de réalisation est de 24 mois facilitera l’accès et la sortie de la capitale et permettra de désengorger le trafic routier, a indiqué le directeur des travaux publics de la wilaya d’Alger, Abderrahmane Rahmani.
Vers la gare multimodale de Bir Mourad Rais
Le deuxième projet concerne une autoroute menant vers la gare multimodale de Bir Mourad Rais; lequel permettra de “fluidifier davantage” le trafic routier; notamment au niveau de l’intersection près de la gare. Ce projet facilitera également le trafic routier entre Dar El Beida, Ben Aknoun et Zéralda ainsi qu’au niveau de la route nationale N01 reliant Alger et Blida. Cette route sera accompagnée par la réalisation de deux trémies menant directement vers la gare routière.
Certains projets inscrits dans le cadre du plan de désengorgement d’Alger font face à plusieurs obstacles, notamment l’expropriation et le transfert des VRD (Voiries et réseaux divers), a précisé M. Rahmani.
Dans une déclaration à la presse en marge de cette visite, le ministre a assuré que ces deux projets en sus des autres projets prévus dans le cadre dudit plan permettront de désengorger “graduellement” la capitale. Enfin, il précisera que “la réduction de l’engorgement à Alger ne sera possible qu’après la réalisation de 60% de ce plan”.