Un communiqué diffusé par la chefferie du gouvernement précise que le gouvernement a entendu un exposé présenté par le ministre les finances relatif à l’avant-projet d’ordonnance portant loi de finances complémentaire pour 2021, et ce, en prévision de sa présentation lors d’un prochain conseil les ministres.
Le communiqué indique, par ailleurs, que le texte s’articule sur plusieurs axes portant notamment sur les révisions à la hausse de certaines taxes dans le but de soutenir les recettes de l’état, mais aussi sur les hausses de certaines dépenses dont celles liées au budget de fonctionnement et de produits subventionnés par l’état.
L’avant-projet de loi des finances complémentaire pour l’exercice 2021 prévoit, ainsi, de légères hausses dans le budget de fonctionnement, estimées à plus de 350 milliards de dinars pour atteindre 5660 milliards de dinars.
De son côté, le budget de l’équipement est également concerné par une légère révision à la hausse, pour un montant nominal de 179 milliards de dinars pour arriver à 2970 milliards de dinars, a-t-on indiqué. Ainsi, il est prévu que les dépenses atteindraient la barre des 8640 milliards permettant de faire face aux différentes charges liées à plusieurs secteurs.
Au chapitre des dépenses prévues, il est prévu des dépenses supplémentaires destinées essentiellement aux budgets les wilayas nouvellement créées, au secteur de la santé indemnisations les employés et acquisition les vaccins anti-covid-19, ainsi qu’à l’éducation et pour au déroulement les élections législatives.
Ces nouvelles dépenses permettront, par ailleurs, de soutenir les produits subventionnés dont les prix au niveau les marchés internationaux ont connu des hausses, à l’instar de la poudre de lait et le blé.
Au terme de ce même avant-projet de le loi les finances complémentaire pour l’année en cours, l’état prévoit des hausses de certaines taxes, notamment celles liées à l’industrie les produits tabagiques. Dans ce sens, il est prévu qu’en plus de la taxe sur le paquet de tabac qui sera de 32 da au lieu de 22 da prévus initialement, le texte envisage une taxation complémentaire de 10% imposable sur les bénéfices les sociétés productrices, passant de 19% à 29%.