Le professeur en économie, Fares Mesdour, estime que le prix de la baguette de pain doit être revu à la hausse par le gouvernement pour réduire le gaspillage.
Récemment, et soulevant une vague de critiques à son encontre et d’accusations, l’économiste Fares Mesdour indiquait qu’il faudrait revoir le prix de la baguette de pain à la hausse pour réduire le taux de gaspillage enregistré en Algérie, en particulier, durant le mois de ramadan.
Dans le détail, le spécialiste déclare que le phénomène de gaspillage n’est pas un phénomène algérien. Sauf que, les autres pays ont su comment s’y prendre avec. Il précise que ce qu’il faut faire, c’est pratiquer les prix réels sur les produits subventionnés par l’Etat. De la sorte, les citoyens vont réfléchir à deux fois avant d’acheter ce qu’ils ne vont pas consommer.
En donnant plus de précisions, il révèle que le prix du pain ne sera plus le même si le gouvernement décide d’appliquer le tarif réel de la farine et autres composants. De ce fait, le consommateur sera obligé d’acheter selon son besoin. Cela, sans procéder à des achats impulsifs et irréfléchis.
En outre, il ajoute que ce qui est quotidiennement jeté dans les poubelles de denrées et aliments pourra nourrir des familles entières qui sont dans le besoin. Dans ce sens, il serait primordial que les autorités compétentes. Mais aussi les individus concernés revoient ce système à nouveau.
La quantité de pain jetée quotidiennement est énorme
Au cours de la même émission, l’expert estime qu’il s’agit de quantités énormes de pain qui sont jetées quotidiennement par les familles algériennes. Il précise que si huit (08) millions familles algériennes jettent ne serait-ce qu’un quart de baguette par jour. Ce sera plus de huit (08) millions de baguettes qui vont se retrouver; chaque semaine sur les trottoirs des rues algériennes.
D’un point de vue financier, Mesdour indique que cette quantité peut être utilisée ailleurs. Comme pour nourrir des familles démunies, ou même investir dans d’autres projets. Comme bâtir des écoles ou subvenir aux besoins des régions de l’ombre.