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Alger

La moralisation de la vie publique passe par l’éradication de la corruption

Le phénomène de la corruption est l’un des sujets souvent répété dans les discussions des citoyens et les discours des pouvoirs publics. Dans les foyers , les lieux publics, au travail, sur les colonnes des journaux, sur les réseaux sociaux, à la télévision, la corruption est invoquée, débattue et analysée  partout, car  jugée comme  le principal fléau des embarras et impasses que malmènent épisodiquement le pays. Depuis l’ère de Houari Boumediene à ce jour, on ne cesse de parler de lutte contre la corruption, mais  sans résultats. Ce phénomène  n’a cessé d’année en année de se développer  au point de gangrener toutes les administrations de la république. 

Les forfaits  étalés au grand jour et commis par des pontes du régime et par leur progéniture sont tellement  graves qu’on se demande comment l’Algérie  se tient  encore debout. Ministres, députés, walis, chefs de  formations politiques…quasiment toutes les catégories sociales sont impliquées par  ce fléau que le génie populaire appelle   « sport national  ».

 Même le petit peuple, pour trouver qui un emploi, qui un logement, qui un accès au soin, qui pour récupérer son permis de conduire s y laisse prendre dans les rets inextricables  de ce fléau. Annuellement épinglé dans  le classement mondial de l’évaluation de la corruption de Transparency International, l’Algérie doit faire de l’éradication de la corruption sa première préoccupation nationale. Dans les écoles, dans les mosquées, dans les médias … partout, la corruption doit passer comme le premier fléau  à éradiquer pour moraliser la vie publique. 

La  journée d’étude sur  « L’éthique dans l’administration et l’entreprise publique »  organisée dernièrement a conclu ,d’ailleurs, que la  moralisation de la vie publique et la restauration de la confiance du citoyen dans les institutions de l’état ne peut se faire  sans éradication la corruption, du népotisme,  de la dilapidation et de la bureaucratie. Sans lutte sans merci contre ce phénomène à l’origine des tous les maux qui gangrènent le pays, point de moralisation de la vie publique et point de nouvelle Algérie.

Le  président Tebboune n’a jamais manqué dans ses discours de réitérer que  le processus de renouveau national  engagé depuis  son élection à la magistrature suprême est basé  justement sur  des valeurs de franchise, de confiance, de transparence et de lutte contre la corruption sous toutes ses formes. Reste maintenant à traduire ce discours sur le terrain à tous les échelons de l’état et dans toutes les administrations.

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