La campagne électorale pour les élections législatives anticipées du 12 juin a débuté dans un contexte particulier marqué par d’importants défis au triple plan national, régional et mondial. La crise sanitaire du coronavirus, les tensions dans les pays voisins particulièrement au Maroc, en Libye et au Mali, l’agression sioniste contre Gaza et les hostilités diverses menées autant par des étrangers que par des nationaux établis à l’étranger contre l’Algérie sans autant de défis qui donnent à la campagne présente un cachet particulier.
Outre de l’impérieuse nécessité de contrecarrer la machine propagandiste des ennemis de l’Algérie qui font tout pour manipuler les esprits à travers la diffusion de fake-news, les candidats en lice auront à se positionner par rapport à ce qui se passe au niveau régional et mondial et qui touche d’une manière ou d’une autre notre pays. Les premiers jours de la campagne électorale où les candidats ont quasiment évoqués tous ces sujets, montrent approximativement la lourde option que va prendre cette campagne qui consiste à mettre à nu les projets douteux des voix qui appellent au sabotage du scrutin et à l’ouverture d’une période de transition gérée par des personnalités indépendantes.
Certes les sujets régionaux, internationaux et ceux notamment en relation avec la situation socio-économique du pays seront fort présents lors de cette campagne, mais ils seront forcément relégués au second plan en raison des ripostes que doivent apporter les candidats à toutes ces parties hostiles à l’option électorale et qui s’attachent à leur transition aventureuse malgré tous les dangers qu’elle comporte.
C’est un fait vérifié et connu de plus en plus des Algériens: de nombreuses parties, en majorité établies à l’étranger, se sachant sans avenir dans une Algérie stable et paisible, usent de toutes sortes de manipulations, allant même jusqu’à payer en devises sonnantes des citoyens naïfs dans différentes régions du pays pour fomenter des troubles et maintenir une certaine instabilité chronique en Algérie.
D’autre part, les formations politiques qui n’ont qu’un faible ancrage social et qui n’existaient auparavant auprès de l’ancien régime que grâce à la politique des quotas, ne veulent pas de verdict transparent des urnes, eux qui pourtant, n’ont jamais cessé hypocritement de revendiquer des élections transparentes.
Il est temps que ce « délire transitif » cesse et que tout le monde sache que les élections sont la seule voie du changement et de construction de la nouvelle Algérie à laquelle tout le peuple aspire. Les candidats sont tenus de montrer aux nageurs en eaux troubles, que le 12 juin prochain est un rendez-vous crucial et décisif dans l’édification de la nouvelle Algérie.