Ce n’est pas encore l’emballement, loin s’en faut. La faure à qui ? Allez savoir…Toujours est-il que les présidents de partis en portent le lourd fardeau ; celui de n’avoir pas su, ou pu, à aucun moment, convaincre des gens qui demandent qu’à l’être. Toutefois, ce qu’il y a lieu de signaler et d’encourager, c’est la forte proportion de jeunes, d’universitaires et de cadres hautement qualifiés qui ont choisi l’option de se présenter à cette importante joute. Chez les partis, on retient ce qui suit :
Mouvement El Islah
Le président du Mouvement El Islah, Filali Ghouini : « Il faut participer massivement aux élections afin d’élire un parlement légitime et fort avec des jeunes nationalistes et compétents ». Aussi, « ces législatives permettront l’édification de l’Algérie nouvelle et la consécration de l’Etat de droit, fondé sur la légitimité populaire ; un Etat de droit, garant des libertés et de la dignité ».
Front du militantisme national (FMN)
Le secrétaire général du Front du militantisme national (FMN), Abdallah Haddad (rien à voir avec Ali), était à Bouira : « votez massivement le 12 juin prochain pour édifier un Etat de droit et rendre la souveraineté au peuple”. Le tempsest venu pour les Algériens de « prendre leur destin en main ».
Alliance nationale républicaine (ANR)
Les élections anticipées du 12 juin « concrétisent la souveraineté populaire », pour le secrétaire général de l’Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli. « Aussi, ce rendez-vous constitue une opportunité pour réussir le renouveau institutionnel revendiqué par le peuple ».
Front de libération national (FLN)
A Bousaada, le secrétaire général du Front de libération national (FLN), Abou El Fadhl Baadji (qui se remet difficilement de sa disqualification) : « Pour barrer la route à ceux qui appellent à une période de transition, l’exercice du droit de vote est « l’unique garant de la stabilité du pays ». Cela permettra « de faire échec aux conspirations ciblant l’Algérie ».
Front El Moustakbel
A Mila, le président du Front El Moustakbel, Abdelaziz Belaid, a qualifié ce rendez-vous électoral d’opportunité pour édifier des institutions légitimes de l’Etat. Aussi, faut-il travailler à “l’unification des forces”, “pour lancer le processus d’édification du pays sur des bases saines”.
Mouvement El Bina
Le président du Mouvement El Bina, Abdelkader Bengrina; a soutenu à Ain M’lila (Oum El Bouaghi), que la « souveraineté du peuple passe par les urnes » ; et la “transparence” de l’élection est l’unique garant d’une forte participation citoyenne pour « renforcer la cohésion du peuple avec les institutions de l’Etat ».