Ainsi commence le chapitre 1 du grand écrivain français, Gilles Munier, auteur du best-seller « les Espions de l’or noir » : « Placé en garde à vue en octobre 2005 pour avoir violé une résolution des Nations unies – en fait pour avoir combattu l’embargo génocidaire imposé au peuple irakien -, j’ai été interrogé à Paris deux jours durant par la Brigade financière, puis mis en examen par le juge Courroye. Ayant du mal à trouver le sommeil lors des deux nuits passées en cellule, je me suis demandé ce qui avait bien pu déclencher mon activisme politique dit « pro-arabe ».
Je pense que le déclic s’est produit quand j’avais 11 ans, le 23 mai 1956, quand mon père – Henri Munier – est monté au maquis algérien pour rencontrer le colonel Amirouche, suivi par mon départ précipité d’El Flaye où je vivais: un village de Petite-Kabylie surplombant la vallée de la Soummam ».
Le fils de son père a gardé intact son combat pour les libertés, pour la Justice et pour l’information. Livre à paraître, très attendu, les « Mémoires » de Gilles Munier retrace l’itinéraire de son père, pro-FLN, ainsi que le sien propre, très riche et très mouvementé.
