Limitrophe à sept pays dont elle partage les frontières terrestres, pour un total de 6 511 kilomètres à protéger, contrôler, survoler et défendre, dans un environnement géopolitique très hostile de surcroît, l’armée algérienne s’est dotée au fil du temps d’une puissance de feu qui n’a presque pas son égale en Afrique. Ainsi, les forces terrestres algériennes se réclament de plus de 2 000 chars, 7 000 véhicules blindés, 324 artilleries automotrices, 396 artilleries de campagne et 300 lance-roquettes. La flotte navale algérienne se compose de 201 navires de guerre, dont 8 sous-marins et 8 frégates, en plus de patrouilleurs et de dragueurs de mines marins.
Ce qui fait de l’armée algérienne, selon le classement de Global Fire Power (GFP) 2021 publié sur son site, la seconde puissance de feu en Afrique et 27ème puissance parmi les 140 armées les plus fortes au monde. Le nombre total de ses forces militaires atteint 470 000 soldats, dont 150 000 soldats de réserve.
Aussi, l’armée algérienne dispose de 551 avions de combat, dont 102 chasseurs et intercepteurs, 22 avions d’attaque et 268 hélicoptères, en plus des avions d’entraînement et des avions de mission spéciale.
Le budget de la défense de l’armée algérienne dépasse 13,9 milliards de dollars, selon le site Internet «Global Fire Power».
Le classement final de Global Fire Power utilise plus de 50 facteurs individuels pour déterminer le score PowerIndex (« PwrIndx »), d’une nation donnée avec des catégories allant de la puissance militaire et des finances à la capacité logistique et à la géographie. Global Fire Power se présente de la sorte : « Notre formule interne unique permet à des nations plus petites et plus avancées sur le plan technologique de rivaliser avec des nations plus grandes et moins développées et des modificateurs spéciaux, sous forme de bonus et de pénalités, sont appliqués pour affiner davantage la liste annuelle ».