Les autorités du pays, ont annoncé la réouverture des frontières aériennes à partir du premier juin, et le maintien de la mesure portant fermeture des frontières terrestres, cependant aucune décision n’a été annoncée en ce qui concerne les frontières maritimes. Une situation de flou qui pèse lourdement sur la compagnie algérienne de navigation maritime, Algérie ferries, dont la situation financière n’a jamais été aussi pire.
En effet, depuis l’entrée en applications des mesures engagées par les pouvoirs publics pour faire face à la pandémie du Covid19, voilà un peu plus d’une année déjà, Algérie Ferries se trouve acculée dans un chômage forcé avec toutes les conséquences que cette situation draine notamment sur la trésorerie de la compagnie
Dans un post publié sur son site internet, la compagnie a mentionné qu’elle demeure toujours dans l’expectative d’une décision de nature à la soutirer de la faillite vers laquelle elle glisse progressivement et à même de sauver l’assurance maritime et les primes des acteurs de la branche.
« Nous ne manquerons pas d’informer nos passagers via nos réseaux sociaux ou via notre newsletter », a encore indiqué la compagnie maritime, nourrissant l’espoir qu’une décision favorable à la reprise de son activité soit annoncée dans les prochains jours.
De son côté, et fortement pénalisé par la suspension de l’activité de transport de voyageurs, le Groupe algérien de transport maritime (GATMA) a perdu, 50 % de son chiffre d’affaires.
Cette baisse, continue encore en cette saison estivale,saison haute, accentuant les pertes autant pour l’Algérie Ferries que pour l’ENTMV.
Il importe toutefois de souligner que les navires algériens de transport de fret n’ont pas été inclus dans la décision de gèle d’activité et continuent donc d’exercer normalement leurs activités dans l’import et l’export des marchandises de et vers l’Algérie. D’autant que le contact humain est réduit dans ce genre d’activités du fait qu’une fois accostés, les navires sont chargés et déchargés à travers des moyens mécaniques, donc, tous les membres des équipages restent confinés à l’intérieur, sauf celui qui s’occupe des démarches administratives ou paperasse, lequel est désormais obligé se déplacer avec des moyens de protection.