Scènes pleines d’émotions en France; un peu partout, à Paris, Lyon, Marseille et ailleurs, des Algériens évoquent leur imminent retour « au bled » et espèrent décrocher rapidement une place d’avion pour le retour tant attendu.
Ils sont étudiants, sans papiers, résidents, jeunes; vieux, femmes, hommes, retraités ou chômeurs. Tous s’agitent à l’idée de vite retrouver la famille, le quartier, les amis, les cousins et les repères.
Boualem, 50 ans, cadre hôtelier à Paris, en France, n’a pas revu l’Algérie depuis quatre année; au moment, en avril 2020, espérait faire un saut, revoir la tombe de sa mère, retrouver ses frères et sœurs, la pandémie était là et interdisait tout espoir de retour.
Sara, 37 ans, employé d’administration à Londres, en Grande Bretagne, souhaite faire son pèlerinage à Thénia, d’où elle est native et où elle n’est plus revenue depuis trois années : »Cette fois-ci, je ressens réellement l’envie de décrasser. Même mes enfants s’impatientent de retourner chez leurs grands-parents. On a été tous touché par l’usure générée par la pandémie, l’isolement, le confinement…cela avait été durement ressenti par tout le monde ».
Depuis le dernier Conseil des ministres, les autorités ont assoupli les conditions d’entrée en Algérie pour les ressortissants bloqués à l’étranger en raison de la pandémie de Covid-19, en exonérant les personnes âgées et les démunies, ainsi que les étudiants et en réduisant les frais de confinement obligatoire.
