Des centaines de milliers d’enfants à travers le monde sont privés actuellement d’éducation, de nutrition, de sécurité et de foyer. Selon les bilans des organisations mondiales, à l’exemple de L’Organisation internationale du travail (OIT) et du Fonds des Nations Unies pour l’enfance « UNICEF », plus de 152 millions d’enfants travaillent dans le monde dont une grande partie d’entre eux est soumise à toutes sortes d’exploitations répugnantes (prostitution, esclavage, trafic de stupéfiants…).
Les bilans de l’UNICEF révèlent également que plus 3 millions d’enfants meurent de faim annuellement dans le monde. Depuis le début des années soixante, avec la promulgation de la Déclaration des droits de l’enfant, diverses mesures ont été prises dans plusieurs pays en faveur de la protection des enfants, toutefois, si des grandes avancées ont été réalisées dans les pays occidentaux, ce n’est pas le cas, pour des régions comme l’Afrique, l’Asie et l’Amérique du Sud où l’enfant est encore sujet à toutes sortes de violences et d’exploitations. L’Algérie qui compte actuellement plus de 16 millions d’enfants a réalisé des progrès remarquables en matière de la protection de l’enfance. Que ce soit en termes de scolarisation, d’accès aux soins, de sécurité et de nutrition…l’Algérie n’a lésiné sur aucun effort pour répondre au mieux à tous les besoins de sa population infantile. Certes, on signale encore ça et là à travers le territoire national des atteintes liées au droit de l’enfant (violence physique, travail infantile, mendicité…) et il est enregistré même ,surtout ces dernières années, un certain nombre d’infanticides, mais cela n’enlève en rien au fait que l’Algérie s’est investi fortement pour offrir à ses enfants une protection juridique appropriée.
Les données des organisations mondiales en lien avec l’enfance montrent d’ailleurs tous les efforts consentis par l’Algérie dans ce domaine qu’elle a classé comme une priorité dans la politique nationale. Hier à l’occasion de la journée nationale de l’enfance qui a vu l’organisation de plusieurs activités au niveau national, l’accent a été mis justement sur les politiques et programmes engagés par le pays dans plusieurs domaines (éducatif, sanitaire…) en faveur de l’enfance.
La représentante adjointe de l’UNICEF, Souraya Hassan, n’a pas manqué à cette occasion de saluer les efforts de l’Algérie dans ce domaine, et de louer également le dispositif mis en place pour protéger cette catégorie de la pandémie du Coronavirus. L’avenir de l’Algérie ce sont ses enfants, aussi aucune négligence ne doit être permise dans leur protection, dans leur éducation et dans leur formation.