Le vote, n’importe quel vote, on peux aimer, détester, on peux y adhérer ou, au contraire y tourner le dos ; mais dans tous les cas jamais faire en sorte d’empêcher, par quelque moyen que ce soit, son déroulement. La vie en société, la morale civique commande à respecter le choix des autres, dussent-ils être en minorité.
C’est pratiquement la b.a-ba de la cité civilisée ; et c’est dans ce sens que le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, a abondé, dans une interview accordée au quotidien francophone « Horizons », estimant qu’il faut réprimer pénalement avec la manière la « plus sévère » toute action visant à empêcher, le jour du vote, les citoyens d’exercer un droit garanti par la Constitution.
« La campagne électorale se tient de manière sereine et apaisée. Peut-être qu’il y a moins d’affiches qu’auparavant. Il s’agit d’une campagne économiquement proportionnelle aux moyens des candidats se limitant à la seule aide de l’Etat. On n’est plus dans la logique de la « chkara » et des dépenses excessives comme fut le cas dans les rendez-vous électoraux précédents », a déclaré Belhimer.
Belhimer a mis en exergue le rôle du facteur numérique, notamment les réseaux sociaux et la presse électronique, qui ont « notablement participé à la campagne électorale », en plus du volume horaire consacré par la Radio et la Télévision nationales (radios locales comprises) et l’apport des télévisions privées.
Concernant le scrutin du 12 juin, M. Belhimer a affirmé qu’ »il faut qu’il se déroule dans la sérénité pour que les citoyens puissent exercer librement leur droit garanti par la Constitution », estimant, à ce propos, qu’ « il faut réprimer pénalement avec la manière la plus sévère toute obstruction et toute action visant à empêcher les citoyens à exercer un acte aussi fondamental qui est l’acte électoral ».