Selon des statistiques officielles auprès de l’université algérienne un nombre important de diplômés sortants des universités et des instituts de formation supérieurs sont actuellement au chômage alors que le domaine de la fonction publique est presque à l’arrêt sinon que les opportunités d’embauche restent inexistantes dans beaucoup de domaines.
Des chiffres inouis indiquent sur la réalité du chômage qui frappe le milieu des diplômés, puisque il existe en Algérie une moyenne de 400 000 sortants par année et avec les cumuls qui s’empilent d’année en année avec la crise de l’emploi actuellement on parle de quelques 2 millions d’universitaires au chômage, selon des statistiques fiables de la part de l’université algérienne.
Selon ces statistiques les spécialités littéraires sont plus exposées au chômage que les autres spécialités, au moment où il existe des spécialités qui n’offrent plus aucun emploi ou presque. La coordination nationale des universitaires au chômage demande l’ouverture de postes d’emplois surtout dans le domaine de la fonction publique qui est gelé depuis presque 4 ans maintenant alors que l’augmentation du nombre de chômeurs s’accentue.
Sinon qu’il est préconisé que l’ouverture de ces nouveaux postes devrait être libre des conditions renvoyant à l’âge limite obligatoire, et surtout l’obligation d’avoir accumulé auparavant une expérience professionnelle…Par ailleurs, les universitaires au chômage déplorent l’inexistence d’assurance maladie pour eux puisque celle-ci s’est arrêtée juste à la fin de leurs cursus, ce qui est un fait vraiment regrettable chez cette frange.