A 9 heures pile, le chef du FLN, Baadji, pointe dans la cour de l’école Al Hassan Al Warthilani, de Bab Ezzouar. Par tradition ou par instinct, tous les médias lourds privés sont sur place depuis 10 heures. Il s’agit en réalité d’un parti qui, jusqu’à une date récente, représentait l’Etat-nation. Sa prépondérance est perceptible, malgré les espaces politiques et médiatiques perdus depuis la chute du système Bouteflika.
Après avoir accompli son devoir, il a dit au micro de « L’Express » : « Nous avons réalisé une campagne propre au niveau national, pénétrant même les zones les plus reculés du pays ; nous avons eu un retour d’écho favorable ; et nous basons sur les indices de terrain pour prévoir que notre parti en sortira grandi. Aussi, « nous attendons encore à être la locomotive politique ».