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L’inexpérience des nouveaux députés pointée du doigt: La politique, un long apprentissage

Une des grandes gageures de la nouvelle Assemblée nationale est de donner leur chance à des dizaines de jeunes, diplômés, universitaires, journalistes et cadres d’entreprise. Décriés depuis le début de la campagne comme inexpérimentés, opportunistes et ailleurs lazzis, ces députés doivent pourtant s’imposer à force de travail et de sérieux.

A leur décharge, pourtant, le fait d’avoir été jugés sans même avoir eu à gérer quoi que ce fut. Aussi, faut-il juger sur pièce pour avancer accusation ou éloge. On n’en est pas encore là. Un cadre Taj nous le disait récemment :  » Je n’ai jamais fait de politique, mais le hirak m’en a appris. Je ne suis pas un vieux de la vieille garde, et c’est tant mieux. Si je suis élu, j’apprendrais sur le tas. La politique, ça s’apprend. DE plus, je suis doctorant, c’est-à-dire que je ne suis pas un débile en politique, loin s’en faut. Aussi, je dirais aux détracteurs des nouveaux venus à lo’Apn, laissez-leur la chance de travailler, puis jugez-les. Ce n’est qu’à ce moment-là, que vous êtres en droit de leur faire. Mais jamais avant! »

La politique, en Algérie, tout le monde en fait. Evidemment, les nuances, les ficelles, les fondamentaux, les enjeux et les défis régionaux et internationaux sont encore à maitriser, mais ce n’est pas sorcier. Tout homme qui se respecte saura en maitriser les moindres contours après des années de travail de terrain, d’observation du contexte local et régional et de lectures assiduis. Tout arrivera à point pour celui qui saura être discipliné dans son travail.

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