A la veille de l’annonce du nouveau gouvernement, exigence généré par le scrutin du 12 juin, plusieurs noms ressortent parmi les entrants, les sortants ou les maintenus. Quel qu’en soit l’issue, il est des départements qui ont été à la pointe d’un relatif renouveau politique, dont principalement les Affaires étrangères, où le consensus autour de Sabri Boukadoum ne fait aucun doute.
La Libye, le Mali, le Sahara occidental, la Palestine, etc. ont été autant de dossiers où l’empreinte de Boukadoum a été profonde. Dans le bon sens des affaires algériennes, s’entend. De même, reliant diplomatie et économie, le ministre des AE a été la cheville ouvrière d’une « diplomatie active », qui ne fait plus de la « représentation » dans les pays étrangers, mais s’échine à trouver les bons filons économiques, commerciaux, etc. qui pourraient intéresser l’Algérie, à un moment où la récession ne permet plus de se contenter de la diplomatie traditionnelle.
Les Affaires étrangères n’ont pas été le seul segment ministériel qui a donné pleine satisfaction; mais il a été certainement le plus visible, du fait de la conjoncture régionale et internationale.
D’autres secteurs ont mérité les encouragements, alors que d’autres ont été passables, médiocres ou carrément défaillants. Au nouveau Premier ministre de trouver les articulations adéquates pour redémarrer la machine de production. Le contexte géopolitique ne permet pas l’ombre d’un faux pas dans le choix des hommes. C’est un gouvernement d' »armée expéditionnaire » qui doit prendre poste, avec des missions ponctuelles, un cahier de charges et des obligations de résultats.
Les prix du pétrole et du gaz sont là pour accompagner tous les programmes sérieux et porteurs. Juste attention aux mauvais castings…