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Alger

Les « mauvaises notes » des ex-ministres peuvent-elles expliquer le stress hydrique ?

Arezki Baraki, ancien ministre des Ressources en Eau sous le Gouvernement Djerad, a été entendus hier, par le juge d’instruction de la chambre n° trois du pôle économique du tribunal de Sidi M’Hamed, selon des sources judiciaires.  

L’audition, portait sur des soupçons de corruption dans le secteur des Ressources en eaux, au moment où ce ministre était en responsabilité et devait répondre de chefs de « dilapidation de deniers publics » et « mauvais usage de la fonction ». 

Rappelons qu’Arezki Baraki, après avoir été limogé en février dernier par le président Tebboune, a été placé en détention provisoire depuis le 17 juin.

Hier toujours, l’autre ex-ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, a été placé en détention provisoire à la prison d’El Harrach, après que le juge instructeur du pôle pénal du Tribunal de Sidi M’hamed l’eut entendu sur un dossier en relation avec des faits relevant de la corruption durant son mandat sur ce département.  

Nous sommes de ce fait, en face à deux ministres qui étaient chargés d’approvisionner les Algériens en eau, et qui, de par leur mauvaise gestion (lorsqu’on s’occupe de remplir ses poches on oublie de gérer efficacement l’eau du pays), ont mené l’Algérie à un stress hydrique dont les conséquences ont failli cher à la cohésion sociale. Ceci expliquant cela, la relation de cause à effet est évidente. Car il y a un canevas au niveau de chaque barrage, précis et rigoureux comme de la mathématique, et qui pouvait alerter bien plus tôt que l’été sur les défaillances, les carences et les carences en eau. Mais il a fallu qu’on tape droit sur un mur pour que l’alerte au manque d’eau soit donnée. 

Résultat, l’Algérie fait face aujourd’hui à une grave insuffisance en eau potable. Les barrages à l’est et de l’ouest, sont presque vides, ceux du centre le sont à moitié, et les solutions de rechange ont un coût. Morale de l’histoire, quand on est un bon gestionnaire on n’a pas le cœur à s’occuper d’entourloupes ; de même, quand on est un escroc en col blanc, on a rarement l’esprit à travailler sérieusement.

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