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Maroc, la dérive de trop

La note officielle à travers laquelle le Maroc soutient publiquement et explicitement un prétendu « droit à l’autodétermination du peuple kabyle » est rejetée par l’ensemble de la communauté internationale, estime-t-on à l’ONU. L’Espagne, la France, l’Italie, la Turquie et beaucoup d’autres pays européens et américains sont confrontés au problème des minorités ethniques, mais cela n’a jamais dépassé le stade de la revendication identitaire, comme il en existe partout.   

Une dérive de trop ? Oui, certainement ; mais cela ne doit pas cacher aussi que le Maroc, à travers cette incongruité, se met à découvert et cherche à allumer chez les autres ce qu’il cherche à éteindre chez les autres. On se souvient tous du soulèvement du Rif, de la répression qui s’en est suivit et de propos officiels marocains appelant à respecter la souveraineté nationale.

Le militant des droits de l’Homme, Mahrez Lamari, a expliqué cette maladresse diplomatique marocaine, dénonçant la politique haineuse d’obstruction du Maroc, hostile à l’Algérie, qualifiant la dérive de la représentation marocaine à New-York de subversive, irresponsable, immorale et provocatrice, assurant que le peuple algérien restera, mobilisé, déterminé et agira dans l’union et l’unité pour faire face à toutes les manœuvres rétrogrades.

Subversive, irresponsable immorale et provocatrice 

« La note officielle -dont laquelle le Maroc soutient publiquement et explicitement un prétendu « droit à l’autodétermination du peuple kabyle », subversive, irresponsable immorale et provocatrice de la représentation marocaine à New-York est une manœuvre dilatoire, un échappatoire malhonnête de la diplomatie marocaine à vouloir responsabiliser l’Algérie et se servir d’elle comme exécutoire en lui faisant endosser le blocage et l’obstruction du dossier du Sahara Occidental », a déclaré Lamari dans un communiqué.

« Les masques provocateurs et indignes de la diplomatie marocaine sont encore une fois tombés, la lecture simpliste et ridicule de ses diplomates leur aveuglément, leur acharnement, leur inanité à vouloir détourner l’attention et fuir la légalité internationale, a amené le royaume du Maroc à persister dans sa politique arrogante coloniale, sa stratégie de confrontation en accueillant encourageant, accordant ouvertement soutien multiforme à toutes les actions subversives et déstabilisatrices de l’Algérie, de son intégrité territoriale, son unité nationale, sa stabilité et sa sécurité », a-t-il déploré.

Face à ces pratiques immorales indignes du Maroc ouvertement hostiles à l’Algérie, « nous tenons à rappeler avec force à Rabat et à son makhzen que le peuple algérien fier de sa révolution de Novembre 1954, Uni par le sang et sacrifices consentis par les un million et demi de Chouhada, restera debout, vigilant, mobilisé, déterminé et agira dans l’union et l’unité pour relever les défis et combattre et stopper toutes les démarches hostiles et les manœuvres rétrogrades, arrogantes et irresponsables visant à neutraliser l’Algérie, sa stabilité, son intégrité territoriale », a prévenu le défenseur algérien des droits de l’Homme.

Félonie historique et expansionnisme latent  

Lamari a tenu à rappeler à « la diplomatie marocaine et ses valets, la période de la guerre des sables, l’attaque traîtresse et l’agression expansionniste du Maroc qui peu après l’indépendance de l’Algérie, engagea une guerre des sables et tente d’annexer de force Béchar », relevant que « la mobilisation et la réponse populaire était à la hauteur de la fidélité au serment fait aux glorieux Chouhada pour que vive l’Algérie indépendante libre digne, uni, solidaire et indivisible ».

Il a souligné que la réponse exemplaire, la riposte patriotique qui est toujours d’actualité est venue de tout le peuple algérien et particulièrement du colonel Mohand Ould Hadj chef historique de la wilaya 3 engagé avec ses troupes avec Ait Ahmed et qui décide de suspendre ses actions dans les montagnes de Kabylie et fait route vers Tindouf pour défendre l’intégrité de l’Algérie unie et indivisible.

« Nul ne peut occulter cette partie de l’histoire, Mohand Ould Hadj ce valeureux Moudjahid, cette fierté nationale, chef historique de la wilaya 3, du Mont de Djurdjura, a su traduire dans un contexte difficile et complexe les aspirations profondes et légitimes du peuple algérien à la liberté, la dignité à l’unité nationale à l’union la solidarité la fraternité et la défense de l’intégrité territoriale », a insisté Lamari dans son texte.

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