Plusieurs personnes sont décédées ces dernières semaines à cause de l’absence d’oxygène dans les hôpitaux.
En dépit des assurances des autorités sur la disponibilité en quantité suffisante de l’oxygène, des témoignages aux quatre coins du pays, soutiennent le contraire.
En effet, il ne se passe pas un jour ou des dizaines d’appels de détresse sont lancés par les familles de malades atteints du Covid-19 priant les âmes charitables de les aider à trouver de l’oxygène pour sauver leurs proches hospitalisés.
C’est réellement une situation « kafkaïenne ». D’un coté l’on nous affirme que l’oxygène est disponible et de l’autre coté des malades suffoquent pour cause d’absence d’O2.
Sommes-nous devant un « déni » ou simplement devant une mauvaise gestion de l’une des pires crises sanitaires de l’histoire du pays ?
Il ne sert à rien de jeter son anathème sur les seuls spéculateurs qui vendraient jusqu’à leur mère pour s’enrichir mais il y’a véritablement un problème de mauvaise gestion, qui a affecté, non seulement quelques hôpitaux, mais l’ensemble des structures de santé du pays.
Après avoir vécu une première et deuxième vague, les autorités sanitaires auraient du prendre toutes les précautions pour faire face à ce variant DELTA, qui attaque, selon les experts le système respiratoire du malade.
Cette information était disponible depuis plusieurs mois, ce qui aurait incité les responsables concernés à prendre les devants en mettant en place une stratégie pour qu’il n y’ait pas de rupture d’oxygène dans les hôpitaux. En définitif toutes ces personnes décédées ces derniers jours ne sont pas mortes du coronavirus mais d’un manque d’oxygène.
Pour cela les responsabilités doivent absolument être situées pour éviter une hécatombe devant une quatrième vague qui touchera inexorablement l’Algérie à l’instar des autres pays.