Les algériens se sont réveillés ce dimanche 1er août devant le fait accompli concernant l’augmentation du prix de la tasse de café dans la plupart des cafétérias à travers les villes de tout le territoire.
Pour siroter son café et le déguster au bon matin, on doit désormais débourser 40 DA, un nouveau tarif sur lequel le produit a augmenté de 33%. C’est ainsi que le petit noir des algériens est menacé en ces temps de crise sanitaire, suite à une hausse « astronomique » des prix du café sur le marché mondial, et à deux dollars la livre sur les marchés internationaux, les cours du café n’avaient pas atteint de tels sommets depuis plus de cinq ans.
Ce qui se répercute indéniablement sur l’expresso des algériens, en ce début août 2021. Selon les cafetiers, les prix locaux ont observé des augmentations importantes sur les marchés de gros, où le kilogramme de poudre de café est cédé à 860 DA alors qu’il faisait 600 DA dans un passé proche. Des augmentations donc qui sont expliquées par la tendance haussière des prix du café sur le marché mondial qui a commencé en janvier dernier et qui a flambé la semaine dernière.
Ainsi, le prix d’un livre d’arabica a flambé au début de l’année en cours, prenant 60% pour dépasser temporairement les 2 dollars, ce qui est une première depuis octobre 2014. Alors que les prix du robusta, variété principalement cultivée en Asie du sud-est, ne sont pas en reste: ils se sont appréciés d’environ 7% depuis lundi et de près de 40% depuis le début d’année.
Notons que selon les spécialistes le prix du café est porté cette année 2021 par des perspectives plus favorables concernant la demande et par des perturbations du côté de l’offre en raison de la sécheresse au Brésil, premier producteur au monde. Une équation qui n’a fait, donc, que flamber les prix du produit vers des seuils inédits depuis 2014.
En Algérie, et suite à toutes les augmentations qui ont marqué la plupart des produits de consommation depuis le début de l’année, on se retrouve avec la tasse de café plus chère, ce qui plombe le pouvoir d’achat du citoyen moyen, dont le pouvoir d’achat si vulnérable sera confronté une nouvelle fois à d’autres aléas qu’il faut prendre en considération dorénavant. Sinon que d’autres citoyens se disent inaltérés par cette augmentation, puisqu’ils ne prennent jamais de café à l’extérieur.