Par sa décision prise avant-hier de rompre ses relations diplomatiques avec le Maroc, l’Algérie vient de montrer encore une fois qu’elle ne badine pas avec les questions de sécurité publique et d’unité nationale.
L’Histoire se répète. Déjà en 1994, l’Algérie n’a pas fait dans la dentelle lorsque le Maroc a décidé d’imposer la délivrance des visas aux ressortissants algériens ; ne se suffisant pas de rendre la pareille, l’Algérie a décidé alors de la fermeture intégrale de ses frontières avec le Maroc.
En mauvais élève, le Maroc refait ces jours-ci les mêmes erreurs en menant toutes sortes d’activités hostiles contre l’Algérie, en croyant qu’il va s’en sortir sans payer les frais ! Les leçons de 1994 et celle lointaine de 1975 où Boumediene a décidé d’expulser des dizaines de milliers de marocains vivant en Algérie, ne lui ont servi apparemment pas à grand-chose.
En forcené blessé par les positions immuables de l’Algérie sur la question du Sahara occidentale, le Makhzen ne rate aucune occasion pour s’attaquer sournoisement à l’Algérie qu’il considère comme « l’ennemi » qui l’empêche d’aller de l’avant. Malgré les mises en garde émises par les autorités algériennes, le Maroc n’a jamais cessé depuis des mois de manœuvrer pour arriver à ses fins: déstabiliser l’Algérie.
Il commit impairs sur impairs et perpètre forfaits sur forfaits en s’appuyant ces derniers temps sur des « pantins algériens » connus de tous pour leur félonie. Les derniers coups de poignard qu’il a donnés à l’Algérie en soutenant publiquement et explicitement le prétendu « droit à l’autodétermination de peuple kabyle » et en espionnant des responsables et citoyens algériens via un logiciel israélien sont suffisamment significatifs de son hostilité et de sa rivalité manifestes envers l’Algérie.
La rupture des relations diplomatiques est amplement justifiée contrairement à ce que laisse entendre Rabat qui invoque « des prétextes fallacieux » . Cette rupture n’est que le résultat des derniers agissements du Makhzen qui ne travaillent nullement l’intérêt des deux pays et de toute la région.
Si le Maroc avait réellement de bonne intentions, il aurait rectifié les propos de son sulfureux représentant diplomatique à New-york, il aurait également apporté des explications sur son recours au logiciel Pégassus, mais non ! Emporté par son élan guerrier contre l’Algérie, il use de tous les subterfuges pour indisposer l’Algérie qu’il croit fragilisée par la crise politique et sanitaire qu’elle traverse.
L’Algérie n’a jamais été aussi forte et le Maroc ne récoltera que ce qu’il a semé. Depuis de longues années, l’Algérie milite pour une approche globale pour construire le Maghreb où tous les pays trouveront leurs places et leurs intérêts, mais le Maroc n’a d’yeux que pour ses propres intérêts, allant même pour cela jusqu’à s’associer contre le gré de son peuple avec l’entité sioniste.