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Alger

Les incertitudes qui menacent l’économie algérienne

Quel sursaut attendre pour cette année sociale qui débutera dans quelques semaines ?. Il est vrai que loin d’avoir été cassée par la pandémie, la machine économique de l’Algérie a au contraire montré que ses rouages restaient prêts à tourner. 

Le baromètre du commerce Algérien a atteint des performances dans certaines branches d’activité du secteur malgré l’aggravation des crises et leur succession, notamment durant cet été durant lequel le pays a vécu des drames causés par les feux de forêts. Mais comme on dit en finance : quelques performances passées ne préludent pas forcément des performances futures. Surtout deux incertitudes radicales pèsent toujours sur l’économie Algérienne. Il s’agit du ralentissement économique mondial que soutiendra encore longtemps la transition des puissance économiques vers les investissements verts, ce qui induira des chutes en matière d’investissement pétrolier et gazier, et en second lieu, la situation financière du pays et le niveau des liquidités disponibles et/ou mobilisables devant permettre à l’état de faire face à ces grandioses engagements.

Quoiqu’il en soit, et face à la menace d’une crise économique qui se profile à l’horizon, les pouvoirs publics sont tenus de mettre à exécution un plan spécial de financement afin d’éviter de choir dans l’obligation de recourir à l’endettement extérieur ou à la planche à billet, ceci d’autant que le président de la république n’a eu de cessé de réitéré son refus de recourir à l’emprunt extérieur toute en écartant la possibilité d’emprunter la voie vers la planche à billet pour financer le déficit budgétaire de l’état. 

Rappelons que le Président de la République s’était montré ferme à ce propos spécifiant que cette méthode de financement risque de générer une forte inflation; et déteindre négativement sur la catégorie moyenne des citoyens; engendrant au passage l’effondrement du pouvoir d’achat des consommateurs Algériens.

Alors comment le gouvernement escompte-t-il faire face à la crise financière qui s’exacerbe en Algérie;  réalimenter les caisses du Trésor Public et affronter les pertes engendrées par la forte fluctuation des cours du baril de pétrole;.

Un bruit se fait entendre du côté du gouvernement laissant entendre l’examen de la possibilité et de l’efficacité d’aller vers la créationd’un fonds de solidarité avec la contribution des hommes d’affaires en échange de certaines garanties afin de financer des projets créateur de dynamique économique. 

D’autre part, le chef du gouvernement qui est un homme du secteur de la finance et de surcroit le premier argentier du pays  reste convaincu par l’idée de récupérer les impôts circulant à l’extérieur du Trésor, estimés à 200 milliards de dinars; considérantque ces fonds relanceraient l’économie nationale. Mais, l’option d’AymaneBenabderahmane s’avère incertaine d’autant que la récupérationdes crédits bancaires accordés aux hommes d’affaires, dans ce contexte d’effet de crise sanitaire et l’obligation de l’état de soutenir le tissu existant fortement impacté et ce en reportant les échéances que ces les entités économiques doivent aux organismes financiers du pays 

D’un autre côté, le gouvernement est forcément enclin à réduire le budget d’approvisionnement au maximum, en particulier durant cette période exceptionnelle; et de recourir à l’aide des compagnies d’assurances.

En tout état de cause, la feuille de route annoncée il y a peu par le chef du gouvernement a été remise en cause par les évènements successifs et combien inattendus survenus depuis son installation au poste de commande, ce qui ramène Aymane Benabderahmane à imaginer dans l’urgence un scénario efficace et pour habiliter le pays à faire face à une année sociale dont indique qu’elle ne sera pas de tout repos.

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