Le président de la république vient de signer un décret portant convocation du corps électoral pour les élections locales anticipées fixées pour le 27 novembre prochain. Attendu au lendemain des législatives du 12 juin passée, cette décision vient à point nommé compléter et clore l’agenda présidentiel relatif au renouvellement des institutions élues héritées du règne de Bouteflika.
Le 27 novembre prochain va ouvrir une nouvelle page dans la vie des assemblées locales. D’autres élus avec un nouveau souffle et une nouvelle vision des affaires locales qui cadre avec les exigences de du moment vont prendre le relais pour donner du sens à cette « Nouvelle Algérie » que des parties hostiles veulent noyer dans des luttes intestines et d’arrière-garde. Chose promise, chose due ! Tebboune s’est engagé à redonner à l’Algérie de nouvelles institutions élues avant 2022, et il l’a fait malgré la complexité de la situation et les manœuvres de parties hostiles qui tentaient à tout prix de bloquer toute initiative allant dans le sens de la consécration de la volonté populaire.
L’urne transparente, voie royale de la démocratie, est rejetée par ceux-là même qui la glorifiaient du temps de Bouteflika et qui ne juraient que par elle pour tout changement. Aujourd’hui que les brouillards créés par des parties connues de tous , commencent peu à peu à se dissiper, on prend de plus en plus conscience des périls qu’auraient fait peser l’option du « processus transitoire » que revendiquaient avec acharnement certaines formations politiques qui ne faisaient, en fait, que relayer les discours de certains influenceurs algériens établis à l’étranger.
On a tenté d’engager l’Algérie dans une voie sans issue, une voie qui aurait conduit le pays à l’irréparable vu les diverses forces du mal qui activent et qui veulent tirer profit de la crise. Des pontes de l’ancien système à ceux qui travaillent ouvertement à la dislocation du pays, ils sont nombreux à souhaiter voir le pays sombrer dans le chaos.
La vigilance citoyenne et la détermination des autorités à faire face à tous les agissements nuisibles à la paix sociale ont fait heureusement échouer tous les complots ourdis ici et ailleurs pour « syrianiser » le pays.
Le rendez-vous électoral prochain sera une sorte de sas et montrera au grand jour ceux qui œuvrent pour le bien du pays et ceux qui travaillent pour des agendas établis en dehors des frontières. La lutte pour l’instauration d’une véritable démocratie, le respect des libertés individuelles et collectives, une justice et une presse libre et indépendante et autres revendications tout à fait légitimes doit se faire dans un cadre propre , serein , apaisé, loin des complots et des appels à la haine et à l’ingérence étrangère. Les élections qui s’annoncent doivent être mises à profit pour débattre sereinement et en tout liberté de tous ces sujets !