Le bureau de l’Assemblée populaire nationale (APN) a tenu hier, une réunion sous la présidence de Ibrahim Boughali, président de l’APN, selon un communiqué de l’Assemblée publié sur sa page Facebook.
En effet, l’APN reprendra dimanche prochain ses travaux en séance plénière consacrée au débat général du plan d’action du gouvernement, et ce jusqu’au mercredi 15 septembre, date de la réponse du Premier ministre aux questions des députés, et du vote du plan d’action du gouvernement, selon la même source.
Le Plan Aymène Benabderrahmane, qui sera sans aucun doute avalisé à la majorité, devra passer son « baptême de feu » dès la rentrée sociale, qui sera rendue effective avec la rentrée des classes et la reprise normale du travail. Le Gouvernement prévoit, à travers son Plan d’action qui sera soumis au Parlement, de mettre en œuvre les moyens nécessaires pour développer le secteur de l’agriculture et de la pêche, et ce, dans l’objectif d’assurer une meilleure sécurité alimentaire et une diversification de l’économie nationale.
Selon le Plan d’action, dont le gouvernement mettra en œuvre tous les outils devant permettre de développer ces deux secteurs stratégiques afin de renforcer la sécurité alimentaire du pays, promouvoir une économie productive et diversifiée. Dans ce document, il a été énuméré les actions envisagées en faveur du secteur agricole, notamment l’encouragement des investissements privés à travers un certain nombre de motivations dont des facilités d’accès au foncier et la débureaucratisation de l’acte d’investir par la création du guichet unique. Ces facilités devraient permettre d’intensifier la production et de favoriser l’augmentation de l’offre ainsi que la réduction des importations des produits agricoles (céréales, colza, maïs, betterave sucrière…).
Le secteur agricole devrait normalement remplacer les défaillances dues au très aléatoire marché des hydrocarbures ; dans son Plan d’action, le gouvernement mise aussi sur la promotion de l’investissement dans le sud par le biais de l’Office de développement de l’agriculture industrielle en terres sahariennes, l’assainissement du foncier et la récupération des terres non travaillées ainsi la sécurisation des exploitants par la régularisation de leur situation. Le gouvernement compte procéder, aussi, à la modernisation de l’agriculture par l’intégration de l’innovation et de la numérisation ainsi que par une réforme des instituts techniques, des centres de recherche, des offices et des groupes économiques afin qu’ils puissent répondre aux objectifs de la politique de développement du secteur.
S’agissant de la pêche et des ressources halieutiques, le plan du gouvernement a mis en avant les capacités de ce secteur à contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire du pays ainsi qu’à l’émergence d’une économie nationale productive et diversifiée à travers l’accroissement et la diversification de l’offre en produits halieutiques.
Pour les autres secteurs, essentiellement celui du commerce (lire les articles en pp 4 et 5), le Plan prévoit une batterie de mesures pour booster l’économie, notamment à travers l’amélioration du climat des affaires, l’investissement, la gestion des EPE, l’intégration de l’informel dans le circuit légal, l’amélioration de l’accès au foncier industriel, sans oublier le développement de l’industrie pharmaceutique, considérée comme un condition majeure pour l’accès à la sécurité sanitaire nationale.