Les chefs des différents groupes parlementaires sont attendus aujourd’hui pour intervenir au nom de leurs partis respectifs dans le débat sur le programme d’action du Gouvernement, après deux jours de délibérations (lundi et mardi) des députés.
Pendant ces deux jours, les préoccupations locales ont pris le pas dans les interventions des élus qui ont pointé entre autres « le manque d’infrastructures de base», le chômage la pénurie d’eau, l’insuffisance des vaccins contre la Covid-19, etc…
La question du pouvoir d’achat a été également assez récurrente dans les propos des députés qui ont dénoncé « la flambée des prix des produits de large consommation », « la baisse du dinar qui ne cesse de dévisser. »
Une situation face à laquelle les députés préconisent « une augmentation des salaires » pour rétablir un tant soi peu le pouvoir d’achat des citoyens dont la colère ne cesse de monter et contre laquelle ils mettent d’ailleurs en garde, redoutant une « explosion sociale »
Des critiques de fond également contre le programme de Aymène Benabderrahmane qualifié de «littérature » et de « litanie d’incantations et de vœux pieux » par les députés du MSP qui ont relevé à juste titre « l’absence de chiffres pour quantifier les objectifs, les moyens financiers de les réaliser, et encore le défaut de calendrier »
A toutes ces interrogations et d’autres, qu’il a patiemment entendu en prenant note, le Premier ministre aura toute la latitude d’y répondre jeudi, avant le vote en plénière pour l’adoption définitive du programme.
