Avançant l’argument de la hausse des prix du carburant et des consommables, à l’instar des huiles des pneumatiques et des pièces de rechange, les transporteurs réclament une mise à jour de leur tarification.
C’est ce que vient de confirmer Hazab Benchohra, secrétaire général et porte-parole de l’union générale des commerçants et artisans d’Algérie (UGCAA), rassurant, toutefois, que cette augmentation sera basée sur une étude socioéconomique qui prendra en considération la hausse des prix des différents consommables et la dévaluation de dinar.
Le même responsable a d’ailleurs révélé que le ministère des transports a déjà reçu une doléance à ce sujet il y a plus de trois semaines. Une doléance signée, a-t-il fait savoir, par les chauffeurs de taxi, les transports de voyageurs et de marchandises, les autoécoles, les contrôles techniques automobile, l’UGCAA et même par la fédération nationale les agences de tourisme.
Ainsi et au moment où le pouvoir d’achat du citoyen algérien continu de s’éroder face à des fluctuations haussières des denrées alimentaires jamais égalée depuis l’indépendance du pays le secteur des services se met progressivement dans l’équation à commencer par le secteur des transports qui communiquera dans quelques jours sa énième hausse des prix.
Il s’agit des branches du secteur telles que transporteurs privés de voyageurs et les chauffeurs de taxi, dont la révision des prix ne manquera pas à motiver les acteurs de la branche des transporteurs des marchandises qui commencent d’ores et déjà à y préparer psychologiquement les différentes opérateurs économiques auxquels il prêtent service
En attendant, le secrétaire général et porte-parole de l’UGCAA tente tant bien que mal à concilier l’utile à l’urgent appelant à ce que soient associés la tutelle, les partenaires sociaux et les experts, pour arriver à mettre à jour la tarification des transports et ainsi convenir sur une augmentation raisonnable.
Il importe de rappeler que les augmentations des prix dans le secteur les transports sont de nature la suite logique et partant la conséquence directe à tout phénomène inflationniste et de la dévaluation de la monnaie nationale et le tout a pour unique corolaire la chute drastique du pouvoir d’achat des citoyens lambda.
Concernant la hausse continuelle des prix qui tend à échapper à tout contrôle, il est utile de rappeler que si l’indice des prix de détail s’est accru régulièrement à partir du deuxième semestre de 2021, si bien qu’en Septembre il a monté à plus de 7%, l’indice des prix de gros quant à lui n’a pas suivi le même périple. Il s’est accru jusqu’en juillet, puis il a décru progressivement jusqu’en fin Aout de la même année, d’un peu plus de 2 %, impliquant ainsi le relâchement de la tension du marché et le début d’un processus inflationniste très puissant.
Mais, le même indice s’est subitement redressé brutalement après la deuxième quinzaine du mois de Septembre 2021 au moment où l’inflation semble atteindre un point critique, l’indice des prix de gros est remonté de près de 3%, la baisse antérieure s’en est trouvé en somme presque annulée.