Le gouvernement algérien à l’intention de relancer le secteur de la construction automobile; c’est ce qu’a annoncé le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar à l’issue de la cérémonie d’installation les membres de conseil national économique, social et environnemental (CNESE). Durant le même colloque, le président Tebboune a été sans concessions envers ce qu’il a qualifié de « pseudo-industrie ». Pour lui, ce furent autant de milliards jetés par les fenêtres au préjudice du Trésor public, et sans que l’Algérien n’en bénéficie le moins du monde.
C’est dans ce sillage que Zaghdar a indiqué hier, que la demande équivaut à 350.000 véhicules par an, en plus de l’exportation, surtout après l’activation de l’accord de libre-échange au niveau du continent africain, Ahmed Zeghdar a rappelé qu’il y a un travail sérieux en préparation à ce niveau, et les grandes marques internationales qui fabriqueront des voitures en Algérie seront bientôt dévoilées une fois qu’un accord sera trouvé.
Dans ce contexte, Le premier responsable du département de l’industrie a précisé que des rencontres avec responsables d’entreprises et d’usines internationales dans ce domaine sont programmées, à partir de la semaine prochaine, pour ouvrir sérieusement le dossier.
Abordant le volet des capacités internes, Zeghdar a souligné que nous disposons de toutes les aptitudes nécessaires pour fabriquer des voitures localement, précisant que l’expérience portera sur les voitures qui répondent au marché algérien, des voitures électriques et certains hybrides.
Le ministre a rappelé à ce titre que le choix des partenaires se fera de manière rationnelle et d’une manière qui sert le produit local et répond aux exigences du marché intérieur, et profite au trésor algérien, à travers l’exportation vers l’Afrique..
Il importe de signaler que cinq (05) marques mondiales spécialisées dans la construction de voitures ont exprimé leur volonté d’investir en Algérie, comme l’a indiqué récemment Adel Bensaci, le président du Conseil national de la concertation pour le développement de la PME indiquant que le montage de voitures en Algérie semble intéresser plusieurs groupes automobiles à travers le monde. Il s’agit notamment des opérateurs français, sud-coréen et chinois, spécialisés dans la fabrication des voitures utilitaires.
Pour mémoire, les deux marques étrangères Hyundai et Volkswagen avaient suspendu leur activité dans le marché automobile algérien et selon certaines sources très au fait du dossier ont annoncé que le groupe allemand serait à la recherche d’un intermédiaire alternatif afin de servir sa clientèle en Algérie. Et ce, en service après-vente. Ainsi, les clients ayant encore la garantie de Volkswagen ne sont pas négligés. Le géant allemand n’a pas encore révélé le nom de son nouveau partenaire