Synopsis de The Big Reset : Cinq ans après le quasi-effondrement du système financier mondial, nous devons conclure que les banquiers centraux et les politiciens n’ont fait qu’ « acheter du temps », en essayant de résoudre une crise de crédit en créant encore plus « naturabuy_the big reset » la grande remise a zéro de dette. Comme résultat, les bilans des banques centrales ont gonflé de $10,000 milliards.
Avec cette monnaie nouvellement créée, les banques centrales ont acheté des bons du trésor, ce qui a fait s’effondrer les taux d’intérêt à long terme et les rendements sur les obligations. Mais de « stocker» la dette dans les banques nationales n’est pas une solution durable. L’idée que nous puissions nous sortir de la dette par la croissance est quelque peu naïve.
Dans un récent document de travail du FMI, intitulé Financial and Sovereign Debt Crises : Some Lessons Learned and Those Forgotten (Les crises financières et de dette souveraine : les leçons apprises et les leçons oubliées), les économistes Reinhart et Rogoff soulignent ce « problème de déni ». Selon eux, la croissance économique future « ne sera pas suffisante pour atténuer la gigantesque magnitude des dettes publiques et privées. Rogoff et Reinhart concluent que la taille des problèmes de dette suggère que des restructurations de dette seront nécessaires « bien au-delà de tout ce qui a été discuté publiquement jusqu’ici. » La dernière étape de la crise financière mondiale devra engendrer une restructuration de la dette à une très grande échelle.
Comme chacun commence à s’en apercevoir, la refonte du système monétaire international n’est plus qu’une question de temps. Voici l’interview de Willem Middelkoop, l’auteur de The Big Reset, par Koos Jansen (traduction trouvée sur le site Investir dans l’or).
« Je me suis intéressé à l’or après avoir lu le livre Overleef De Kredietcrisis (Comment survivre à la crise du crédit), de Willem Middelkoop – l’équivalent hollandais de Jim Rickards – en 2009. Ce livre m’a ouvert les yeux et stimulé mon intérêt pour l’économie, et je n’ai cessé de lire et d’écrire sur ce sujet depuis.
Middelkoop avait déjà écrit quatre livres en hollandais avant d’écrire son dernier livre, « The Big Reset » (La grande remise à zéro), en anglais. Le sujet de ce livre est la guerre de l’or et les coulisses de la création d’une nouvelle monnaie de réserve internationale adossée à l’or. J’ai eu le privilège d’avoir échangé avec Middelkoop au sujet de son dernier livre. Ces questions et réponses seront publiées sur notre site en deux parties.
Comment avez-vous commencé à investir dans l’or ?
Grâce aux livres de l’économiste indien Ravi Batra, dans les années ’90, j’ai pris conscience de la nature anti-cyclique de l’or. Grâce à mes recherches sur internet en 1999, au moment où la bulle internet commençait à faire peur, j’ai découvert le GATA (Gold Anti-Trust Action Committee) et appris beaucoup de choses sur la monnaie fiduciaire et sur la vraie monnaie solide. Après avoir empoché les profits de mes investissements immobiliers à Amsterdam, j’ai commencé à investir dans l’or et l’argent physique, et j’ai acheté mes premières parts de minières de métaux précieux en 2002. Les années suivantes m’ont démontré que l’investissement dans les compagnies junior d’exploration travaillant sur de nouvelles découvertes donnait les meilleurs résultats. Cela m’amena à publier la Gold Discovery Letter et, en 2008, à débuter le Commodity Discovery Fund, renommé Commodity Discovery Fund en 2010, car certains investisseurs préfèrent les matières premières à l’or. Nous gérons les fonds d’environ 600 grands investisseurs privés hollandais, et nous investissons dans les compagnies minières (junior). 50% de nos investissements sont liés à l’or, et 25% à l’argent. Nous investissons également dans les terres rares et les métaux de base. À cause du « Championnat mondial de dévaluation des devises » toujours en cours, nous nous attendons à des prix beaucoup plus élevés dans les années à venir.
Le titre de votre nouveau livre est The Big Reset… notre système monétaire actuel n’est-il pas soutenable ?
Non. Nous sommes arrivés au point où ce ne sont plus les banques, mais les pays eux-mêmes qui ont de sérieuses difficultés financières. L’idée que nous pouvons « croître » sans nous soucier de la dette est naïve. La solution actuelle, qui est de « stocker» la dette dans les bilans des banques, est juste une solution provisoire. Comme l’ont expliqué récemment les économistes Rogoff et Reinhart dans leur document de travail pour le FMI, une restructuration globale de la dette sera nécessaire. Et cela inclura un nouveau système mondial de réserves pour remplacer le système actuel, basé sur le dollar, qui est en train de s’effondrer, probablement avant 2020.
Donc, vous n’êtes pas le seul à penser ainsi, n’est-ce pas ?
Tout de suite après la quasi-mort du système financier mondial à la fin de 2008, le FMI et d’autres ont commencé à étudier les possibilités d’une nouvelle phase du système financier. En 2010, le FMI a publié une étude intitulée Reserve Accumulation and International Monetary Stability pour un système non basé sur le dollar. Les Nations-Unies ont plaidé pour un « nouveau système de réserve international » basé sur les SDR, les Special Drawing Rights (droits de tirage spéciaux, ou DTS), un an plus tard. Ces SDR (ou DTS) furent créés en 1969, au temps où le London Gold Pool ne parvenait pas à garder le prix de l’or à $35 et où les États-Unis perdirent 10,000 tonnes d’or, parce que des pays comme la France et les Pays-Bas retournaient leurs réserves excessives de dollars au Trésor américain et exigeaient de l’or physique en retour. Cela mena à la fin de l’adossement du dollar sur l’or en 1971, quand le président Nixon y mit fin, et la première crise du dollar commença. Cette crise fit monter l’or vers les $880 l’once en 1980. L’idée de l’ONU est soutenue par la Chine qui a déclaré publiquement à plusieurs reprises qu’elle n’est pas satisfait par le système actuel basé sur le dollar. En 2009, le gouverneur de la Banque centrale de Chine, Zhou Xiaochuan, a plaidé pour un nouveau système de monnaie de réserve internationale. Vers la fin de 2013, la presse officielle Chinoise demandait ouvertement la « dés-américanisation » du monde. Dans un éditorial officiel, l’idée de l’ « introduction d’une nouvelle monnaie de réserve pour remplacer le dollar US, dominant, » a été une nouvelle fois mentionnée. Selon le think tank Official Monetary and Financial Institutions Forum (OMFIF), cela prendra plusieurs années avant que le renminbi puisse devenir assez crédible pour défier le dollar. L’euro ne peut pas faire l’affaire.
Comment ce changement se déroulera-t-il ?
Notre système financier pourrait être transformé de presque toutes les façons tant que les principaux partenaires commerciaux arrivent à s’entendre sur les changements. Il faut régler deux problèmes majeurs: la perte de position du dollar en tant que monnaie de réserve internationale, la croissance quasiment incontrôlable des montagnes de dette et l’explosion des bilans des banques centrales à travers le monde. Une remise à zéro planifiée bien longtemps à l’avance peut se faire, et se fera probablement, en différentes étapes. Actuellement, les États-Unis, avec le FMI, semblent planifier un système de réserve à devises multiples pour succéder au système basé sur le dollar. Ce système inclura toujours et sera centré sur le dollar, mais il comportera un noyau d’autres devises importantes. Le OMFIF a publié une étude intéressante, l’an dernier. Ils ont indiqué :
« Ceci marque la naissance d’un système de réserve comprenant plusieurs devises et d’une nouvelle ère de monnaie internationale. Lors des 150 dernières années, le monde n’a connu que deux monnaies de réserve, avec la livre sterling jusqu’à la première Guerre mondiale, et ensuite le dollar prenant la place de devise de référence lors des 100 dernières années. La livre sterling est en déclin relatif depuis la seconde Guerre mondiale. La naissance de l’euro en 1999 a fait monter la devise unique européenne au deuxième rang des monnaies de réserve, mais il a été officiellement admis que le dollar et l’euro partagent leurs rôles avec de plus petites devises. Le renminbi pourrait devenir la monnaie de réserve dans le futur. Mais nous sommes à plusieurs années de l’obtention de ce statut, surtout parce qu’il n’est pas entièrement convertible. »
Quelques « insiders » américains voudraient un retour à l’or, n’est-ce pas ?
Dans une lettre ouverte au Financial Times en 2010, intitulée Bring Back the Gold Standard, le très connecté ancien président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, a fait remarquer qu’il voulait se servir de l’or comme point de référence, afin de réformer le système financier actuel qui s’écroule. M. Zoellick a expliqué qu’un nouveau standard or pourrait aider à reconstruire l’économie mondiale, en ces temps de sérieuses tensions avec les devises et les politiques monétaires des États-Unis. Il a dit que le monde a besoin d’un nouveau système pour succéder au système de « Bretton Woods II », avec les devises flottantes, qui est en place depuis que le système à taux fixe adossé à l’or a été brisé en 1971. Il dit que le nouveau système « devra probablement impliquer le dollar, l’euro, le yen, la livre et le renminbi. Le système devrait aussi utiliser l’or comme point de référence international des attentes des marchés en ce qui a trait à l’inflation, la déflation et les valeurs futures des devises. Même si les textes de référence voient l’or comme une monnaie ancienne, les marchés, eux, utilisent l’or comme actif monétaire alternatif, aujourd’hui. »
Selon le célèbre éditeur Steve Forbes, qui était aussi conseiller pour quelques-uns des candidats à la présidence en 2012, « le débat devrait être tourné vers quel serait le meilleur système avec l’or, et non pas vers si on en a besoin ou non. » Ce fut donc pas une surprise de voir une interview du professeur Robert Mundell dans le magazine Forbes, dans lequel il plaidait pour un retour au standard or. Mundell peut aussi être considéré comme un des architectes de l’euro, et il a agi en tant que conseiller du gouvernement chinois. Mundell a dit :
« Il pourrait y avoir une sorte de standard or du type Bretton Woods, où le prix de l’or serait fixe pour les banques centrales et où elles pourraient utiliser l’or en tant qu’actif transigible. Le grand avantage est que l’or n’est imputable à personne, et il ne peut être imprimé. Les gens ont confiance en sa force. Alors, si vous aviez non pas seulement le dollar, mais le dollar et l’euro liés ensemble à l’or, l’or serait l’intermédiaire et alors les autres devises importantes comme le yen, le Yuan chinois et la livre sterling seraient toutes liées ensemble dans une sorte de nouveau DTS (droit de tirage spécial, ou SDR, Special Drawing Rights) qui pourrait constituer un moyen d’évoluer vers un meilleur système monétaire. »
Et la Chine soutient l’idée d’une remise à zéro des devises ?
Comme vous savez, le gouverneur de la Banque centrale de Chine, Zhou Xiaochuan, plaide pour un nouveau système monétaire international depuis au moins 2009. Il a expliqué que les intérêts des États-Unis et ceux d’autres pays pourraient être « alignés », ce qui n’est pas le cas dans système actuel basé sur le dollar. Zhou a conseillé de développer les DTS (SDR) en une « monnaie de réserve supra-souveraine, déconnectée des nations individuelles, et ayant la capacité de rester stable sur le long terme. » Selon certains experts, le FMI a besoin d’au moins cinq années de plus pour préparer le système monétaire international à l’introduction mondiale des DTS. Quelques-uns doutent que nous ayons le luxe d’attendre si longtemps. Le fait que la Chine ait arrêté d’acheter des bons du Trésor U.S. en 2010 et qu’elle ait continué à amasser de l’or depuis en dit beaucoup. Des officiels chinois de haut niveau ont indiqué que la Chine voulait augmenter ses réserves d’or à au moins 6,000 tonnes « le plus tôt possible », en anticipation de la prochaine phase du système financier mondial. Un récent rapport de Bloomberg suggère que la Banque populaire de Chine et des investisseurs privés ont accumulé plus de 4,000 tonnes depuis 2008. Les Chinois ont peur que les États-Unis surprennent le monde avec une ré-évaluation de l’or. Wikileaks a diffusé une conversation de l’ambassade américaine à Beijing, en 2010. Le message, qui était envoyé à Washington, citait un article chinois au sujet des conséquences d’une dévaluation du dollar, telle qu’elle apparaissait dans le Shanghai’s Business News :
« Si nous utilisons toutes nos réserves de devises étrangères pour acheter des bons du Trésor U.S. et que, un jour, la Réserve fédérale américaine annonce soudainement que le vieux billet de dix dollars ne vaut plus qu’un nouveau dollar, et que ce nouveau dollar est adossé à l’or, nous serons alors en fâcheuse posture. »
Pouvez-vous expliquer l’amour pour l’or qu’ont les Chinois ?
Ils savent, grâce à leur propre histoire, que l’or a toujours été utilisé pour rebâtir la confiance au moment où un système de monnaie fiduciaire arrive à la fin. Comme vous le savez peut-être, le journal académique principal du Comité central du parti communiste chinois a publié un article en 2012 qui nous éclaire sur la stratégie monétaire, ou devrions-nous dire de l’or, des Chinois. L’article (traduit exclusivement par In Gold We Trust) a été écrit par Sun Zhaoxue, président de la China National Gold Corporation (CNG) et aussi de la China Gold Association (CGA). Sun a déclaré :
« Augmenter nos réserves d’or devrait constituer le pilier central de la stratégie de développement de notre pays. L’État devra élever l’or à un niveau stratégique égal au pétrole et à l’énergie. Nous devrions accumuler le plus de réserves d’or possible le plus rapidement possible. La demande des investisseurs privés est une composante importante du système chinois de réserves d’or; nous devrions encourager les individus à investir dans l’or. »
Selon mes recherches, les Chinois en sont à la phase finale pour faire grimper leurs réserves d’or à 6,000 tonnes. Ils veulent augmenter ces réserves à 10,000 tonnes d’ici 2020. Le ratio or/PIB de la Chine sera alors à égalité avec celui des États-Unis et de l’Europe. Cela ouvrirait la porte à un système financier adossé à l’or auquel participeraient les États-Unis, l’Union européenne et la Chine, un peu comme le plan de DTS du FMI. Une telle remise à zéro pourrait aussi inclure la Russie, vu qu’elle a accumulé plus de 1,000 tonnes d’or, la majorité depuis le début de la crise du crédit de 2008.
Est-ce que la Chine (et le Japon) ont les mêmes problèmes de dette que les pays occidentaux ?
Selon John Mauldin, l’auteur de The End Game et de Code Red, la Chine est « encore plus dépendante à l’impression monétaire que les États-Unis ou le Japon ». En dépit de réserves financières de près de $4,000 milliards, la Chine a été confrontée à sa propre crise de la dette, après que les actifs du système bancaire chinois aient augmenté de $14,000 milliards, entre 2008 et 2013. Les vieux leaders communistes se souviendront comment ils réussirent à s’accaparer le pouvoir à cause des problèmes du système monétaire entre 1937 et 1949. Leur but principal est d’éviter les troubles sociaux comme ceux que la Chine a connu durant une période d’hyperinflation, après la seconde Guerre mondiale.
Que savent les Chinois de la guerre de l’or ?
Sun Zhaoxue a expliqué en 2012 : « Après la désintégration du système de Bretton Woods dans les années 1970, le standard or, qui avait été utilisé durant un siècle, s’est effondré. Sous l’influence de l’hégémonie du dollar US, l’effet stabilisateur de l’or fut largement remis en cause, et la discussion autour du thème « l’or ne sert à rien » commença à s’étendre à travers le globe. Plusieurs personnes commencèrent à penser que l’or ne représentait plus la base monétaire, que d’entreposer de l’or ne ferait qu’augmenter le coût des réserves. Alors, certaines banques centrales commencèrent à vendre leurs réserves d’or, et les prix de l’or ont continué à dégringoler. Maintenant, il y a de plus en plus de gens qui reconnaissent que l’histoire « l’or ne sert à rien » contient trop de mensonges. L’or souffre maintenant d’un « écran de fumée », créé par les États-Unis, qui stockent 74% des réserves officielles d’or, pour affaiblir les autres devises et maintenir l’hégémonie du dollar US. »
Il a expliqué ensuite comment les États-Unis dévaluaient leur monnaie, afin de se débarrasser d’une dette excessive :
« La montée du dollar U.S. et de la livre sterling, et, plus tard, de l’euro, en tant que monnaie globale, ou régionale, a été supportée par leurs énormes réserves d’or. Ce qui est extraordinaire, c’est que, dans cet épisode de crise financière internationale, même si les États-Unis ont un énorme déficit budgétaire, ils n’ont pas vendu leurs réserves d’or pour réduire la dette. Ils se sont tournés vers la planche à billets, augmentant massivement la quantité de dollars US, appauvrissant ainsi rapidement les pays et régions qui ont des réserves étrangères en dollars US, tout en réduisant automatiquement leur propre dette. En opposition à la dépréciation marquée du dollar US, le prix international de l’or a continué à grimper, jusqu’à atteindre $1,900 l’once en 2011. Le rôle de préservation de richesse joué par l’or contraste vivement avec la dévaluation des actifs basés sur le crédit. Naturellement, plus le dollar est dévalué, plus le prix de l’or grimpe, et plus devient évident le rôle des réserves d’or comme assurance. »
Des preuves supplémentaires de la connaissance des Chinois de la suppression des prix de l’or peuvent se trouver dans un message de l’ambassade américaine à Beijing diffusé par Wikileaks à propos d’un rapport d’un journal chinois :
« Les États-Unis et l’Europe ont toujours agi pour ralentir la montée du prix de l’or. Leur intention est d’affaiblir le rôle de l’or comme monnaie de réserve internationale. Ils ne veulent pas voir les autres pays se tourner vers des réserves d’or plutôt que des dollars US ou d’euros. Donc, la suppression du prix de l’or est très bénéfique pour les États-Unis, qui veulent maintenir le rôle du dollar US en tant que réserve monétaire internationale. L’augmentation des réserves d’or de la Chine servira ainsi de modèle que suivront les autres pays avec leurs propres réserves d’or. De grandes réserves d’or aident aussi à promouvoir l’internationalisation du renminbi. »
L’immeuble des bureaux de JP Morgan, avec ses plus grandes coffres privées, situé au Chase Manhattan Plaza, face au bâtiment de la Réserve fédérale de New York, a été vendu récemment aux Chinois. Cela indique que les États-Unis et la Chine semblent travailler ensemble pour une remise à zéro globale des devises, où les États-Unis, l’Europe et la Chine supporteraient les DTS avec leurs réserves d’or, afin de remplacer le dollar.
Synopsis de The Big Reset : Cinq ans après le quasi-effondrement du système financier mondial, nous devons conclure que les banquiers centraux et les politiciens n’ont fait qu’ « acheter du temps », en essayant de résoudre une crise de crédit en créant encore plus « naturabuy_the big reset » la grande remise a zéro de dette. Comme résultat, les bilans des banques centrales ont gonflé de $10,000 milliards. Avec cette monnaie nouvellement créée, les banques centrales ont acheté des bons du trésor, ce qui a fait s’effondrer les taux d’intérêt à long terme et les rendements sur les obligations. Mais de « stocker» la dette dans les banques nationales n’est pas une solution durable. L’idée que nous puissions nous sortir de la dette par la croissance est quelque peu naïve. Dans un récent document de travail du FMI, intitulé Financial and Sovereign Debt Crises : Some Lessons Learned and Those Forgotten (Les crises financières et de dette souveraine : les leçons apprises et les leçons oubliées), les économistes Reinhart et Rogoff soulignent ce « problème de déni ». Selon eux, la croissance économique future « ne sera pas suffisante pour atténuer la gigantesque magnitude des dettes publiques et privées. Rogoff et Reinhart concluent que la taille des problèmes de dette suggère que des restructurations de dette seront nécessaires « bien au-delà de tout ce qui a été discuté publiquement jusqu’ici. » La dernière étape de la crise financière mondiale devra engendrer une restructuration de la dette à une très grande échelle.
****Willem Middelkoop (1962) est le fondateur du Commodity Discovery Fund et un auteur de best-sellers Hollandais, qui écrit sur le système financier mondial depuis le début des années 2000. Entre 2001 et 2008, il fut analyste du marché pour RTL Television, aux Pays-Bas.