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Alger

1 300 dossiers bloqués au niveau de l’ANDI

Plus de 1.300 dossiers d’investissement sont en attente d’étude au niveau de l’Agence Nationale de Développement de l’Investissement (l’Andi), dans divers domaines économiques, tels que l’industrie et le tourisme, qui sont parmi les principaux moteurs de l’économie algérienne, une économie qui peine à démarrer pour n’avoir  pas connu de véritable investissement, depuis près de deux ans.

Si un grand nombre de ces dossiers a connu de grands progrès en termes de traitement administratif, les failles de sécurité au niveau de l’agence et liées aux propriétaires, font l’objet d’un l’enquête sur des soupçons de corruption financière tels que la surfacturation et l’évasion fiscale ; ce qui a motivé souvent les blocages en question.

Pour ne pas laisser tous ces dossiers, lesquels peuvent constituer une rampe de lancement sérieuse pour l’économie algérienne, en friche, des contacts soutenus sont entrepris entre l’Agence Nationale de Développement des Investissements, d’une part, et les Ministères de la Justice et de l’Industrie, d’autre part, pour résoudre ces dossiers, afin de leur permettre de terminer leurs études et trouver une issue légale qui permettrait aux opérateurs économiques de concrétiser leurs projets et obtenir les privilèges accordés par l’Agence à ces investisseurs, par le biais d’exonérations fiscales et douanières pour les équipements importés de l’étranger.

Depuis le début de l’année 2019, l’Algérie connaît une stagnation dangereuse au niveau des investissements créateurs de richesse, tant internes qu’externes, en raison du mauvais climat des affaires en Algérie, avec l’aveu même des hauts fonctionnaires de l’Etat, ce qui a poussé le gouvernement à mettre en avant un nouveau projet de loi d’investissement, qui devrait voir le jour dans les semaines à venir.

Dans ce contexte, un membre de la Commission des finances de l’Assemblée populaire nationale et un expert économique, Abdelaziz Belkaid, a déclaré que la réalité de l’investissement en Algérie est très inquiétante, et c’est cette raison qui a poussé le gouvernement à adopter un nouveau projet de loi d’investissement, qui est à l’étude.

Une des missions essentielles de l’ANDI, rappelons-le, demeure la promotion de l’environnement général de l’investissement en Algérie, l’amélioration et la consolidation de l’image de marque de l’Algérie à l’étranger, de même que le conseil et l’accompagnement des investisseurs auprès des autres administrations dans la réalisation de leurs projets. Cela implique, de toute évidence, la gestion des avantages : vérifier l’éligibilité aux avantages des investissements déclarés, contribuer à l’identification des projets présentant un intérêt particulier pour l’économie nationale et participer à la négociation des avantages à octroyer à ces projets.

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