Alors que le rendez-vous électoral s’approche à grand pas, la révision du code communal et wilayal, ainsi que l’octroi de plus de pouvoir aux élus locaux font débat. Récemment, le Premier ministre, Aimène Benabderrahmane s’était engagé de procéder à des changements importants dans le code communal et wilayal, et ce, afin d’améliorer et de consolider la gouvernance locale.
Le nouveau code communal, en l’état de projet, et qui est sur le bureau du Premier ministre en attendant d’être débattu et avalisé, comporte plusieurs nouveautés, dont « L’Express » a eu connaissance, qui convergent tous dans le sens d’un plus grand pouvoir du maire dans la gestion des affaires de la Cité.
Ainsi, l’APC sera doté e de nouvelles prérogatives, mais à charge pour elle d’être opérante, efficiente, de diversifier les sources de revenus et de financements et de booster le développement local. Plusieurs schémas se présentent aux élus communaux, dont, par exemple, la possibilité pour l’APC de contracter des prêts bancaires, après accord de la wilaya, afin de financer les projets porteurs de la commune. Les projets industriels et agricoles sont privilégiés dans ces opérations de financement local.
Les assemblées élues pourraient constituer, être délibération, des entreprises publiques locales qui auraient une existence morale et une autonomie financière, et qui pourraient de ce fait, s’occuper de la gestion des intérêts publics de la commune.
Autre fait, et des plus notables, l’APC peut, légalement, et moyennant certaines balises, contracter un jumelage avec des villes étrangères en vue d’un partenariat gagnant-gagnant. Ce type de partenariat s’articulera autour d’intérêts communs et de relations amicales qui peuvent aller des échanges techniques aux projets de développement sur des axes divers. Ce type de jumelage est conditionné, de toute évidence, par le respect de plusieurs paramètres, dont la sécurité nationale constitue la ligne rouge.