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Alger

6e Journées du film européen: Quatre métrages à l’affiche

La cinémathèque algérienne d’Alger a abrité, hier, une série de quatre courts métrages programmés par les participants de l’atelier « programmation » dans le cadre du projet « Jil Cilima » mis en œuvre par le réseau EUNIC (Instituts culturels nationaux de l’Union européenne), dans le cadre de la 6e édition des Journées du film européen, organisée par la Délégation de l’Union européenne en Algérie, en coopération avec les États membre de l’UE représentés en Algérie.

Le premier court métrage belge « une sœur » réalisé par Delphine Girard en 2018, retrace une scène presque innocente. Dans une voiture, à bord de laquelle se trouve un homme, au volant, et une femme, sur le siège passager, en pleine conversation téléphonique. Elle s’adresse à sa sœur, et lui parle de son fils. La nuit est déjà tombée, et la discussion, qui tourne autour d’un baby-sitting prolongé, est on ne peut plus banale, laissant présager un récit du quotidien, dramatique mais sans passion. 

Et puis, par une simple mais terrifiante révélation, la situation devient source d’angoisse. Nous voilà pris dans le terrible jeu qui se joue entre trois personnages.

Filmant ses personnages au plus près de leur corps, elle capte avec une redoutable efficacité la tension et la peur qui imprègnent leurs interactions, et augmentent progressivement alors que les minutes fatidiques s’écoulent. Les acteurs (Veerle Baetens, Selma Alaouie et Guillaume Duhesme) sont au diapason : sobres dans leur jeu, mais investis dans leur rôle, ils interprètent leur personnage respectif avec une remarquable intensité, si bien que chaque tressaillement de leur voix ou de leur corps a de quoi plonger le spectateur dans l’inquiétude.

Le second film est « Don’t Worry » (Ne t’inquiète pas) de Jakob Grahl (Allemagne/ 2019), un drame de deux minutes qui revient sur les enjeux de la pollution. Les images montrent des jeunes sur un voilier au milieu de l’océan, qui s’amusent. D’un seul coup la jeune Gwen chute par-dessus bord. Alors qu’elle essaye de remonter, mais Gwen n’arrive pas, car son pied est coincé dans un sac en plastique. 

Dans le court métrage « Hungry seagull » (Mouette affamée), Leon Wang (Chine), son réalisateur tente de sensibiliser le public, concernant la gravité et les risque qu’engendre la pollution sur la planète.  

L’histoire se déroule sur une île non loin du continent, ou le jeune père mouette garde anxieusement les mouettes nouveau-nées près du nid et attend le retour de la mère mouette. La mère mouette a tout abandonné, mais le bébé mouette a encore faim. Le père mouette s’était envolé à la recherche de plus de nourriture…

Le film commence par un plan d’une mouette volant au dessus du ciel. Il recherche de quoi nourrir ses petits. Mais ce qui saute à l’œil dans ces images, sont les tas de déchets que les usines jettent dans les rivières Une partie de la rivière entière est rouge par ces produits chimiques nocifs et des restes toxiques. 

Le régime alimentaire principal des goélands à queue noire est constitué de poissons pélagiques dans la mer, de mollusques et d’insectes aquatiques dans les zones humides côtières et les estuaires. Cependant, avec la surpêche des poissons du large et la pollution du milieu marin, les mouettes peuvent capturer de moins en moins de petits poissons dans la couche supérieure.

Le dernier film de l’italien Silvio Soldini, relate l’histoire de « Olmo » quatre-vingts ans, regarde par la fenêtre d’un immeuble de la banlieue d’une ville. Son petit-fils de huit ans, Giulio, lui lit un article du journal sur la fonte des glaciers, l’effet de serre, le méthane et le CO2… «Qu’est-ce que le CO-2 ?» demande l’enfant. « Vous vous souvenez du dioxyde de carbone que nous avons étudié ? » dit grand-père. « Celui que respirent les arbres ? » demande Giulio. Le lendemain, ils partent pour un petit tour au lieu d’aller à l’école, à la recherche d’un vieil arbre.

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