Avant même l’annonce des résultats, de discrètes tractations sont menées par les partis politiques aux fins de réunir des duopoles consistants, faire pièce à un adversaire ou carrément s’agglutiner pour faire bloc de plus haute stature.
Peu de partis politiques peuvent en réalité se réclamer d’une hégémonie criarde, comme le faisait auparavant des partis comme le FLN et le RND. Aujourd’hui, c’est « juste-juste ». De ce fait, on l’a constaté dans plusieurs Apc dans la capitale, des alliances sont en train de se nouer, des discussions sont menées jusqu’à des heures tardives dans la soirée, pour faire bloc monolithique ou contrecarrer un autre parti d’obédience différente. Le parti de Belaïd Abdelaziz tente de s’agglutiner au FLN dans plusieurs APC, afin de stopper l’avancée un peu incommodante du Msp par exemple. Les deux premiers se définissant comme étant « nationalistes », alors que le parti de feu Nahnah est islamiste, donc d’obédience politique différente.
Pour des raisons évidentes, les partis islamistes, en désespoir de cause tentent de se liguer pour le meilleur et pour le moins pire, alors que le FFS, naguère hégémonique en Kabylie, peine à sortir du lot dans ses propres fiefs et calculent le pour et le contre des alliances.
Pour des raisons tout aussi évidentes, le FLN et le RND ne « jouent plus ensemble ». C’est chacun pour soi Dieu pour tous depuis la chute brutale des anciens caciques des deux partis et l’incommodante alliance qui était la leur pendant de longues années.
