Une note publiée par l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (ALGEX) invite les opérateurs nationaux à saisir l’opportunité de pénétrer le marché des fruits et légumes français.
Dans ce sens, Algexinforme tous les opérateurs économiques, producteurs ou exportateurs de Produits Fruits et légumes, qu’une importante société installée à Lyon veut importer de l’Algérie des Fruits et légumes frais.
L’agence nationale de promotion du commerce extérieureavise également tous les opérateurs économiques producteurs ou exportateurs de produits en sidérurgie, chimie industriel, céréale et agroalimentaire qu’une importante société de Trading qui possède 100 Bureaux dans le monde souhaite participé principalement à la commercialisation des exportations des produits Algériens de matière première ou produits semi–finis, à savoir la sidérurgie, la chimie Industriel, céréale et Agroalimentaire (huile de table, blé… etc) et machine et équipement.
Il importe de signaler que sur le marché français des Produits Frais Traditionnels: marée, viande, volaille, fromages, fruits et légumes et pommes de terre frais, l’évolution de la dépense des ménages a augmenté de 8,6% durant l’année 2020, et enregistre des progressionsencore plus significative tout le long des 11 mois de l’année 2021, résultat d’une hausse des quantités achetées (+ 5,2 %), en lien avec le report des volumes de la Restauration Hors Foyer (RHF), ainsi que de celle du prix moyen d’achat (+ 3,2 %), dans un contexte d’offre déficitaire.
Ces évolutions ont été encore plus fortes en fruits, légumes et pommes de terre avec une dépense en hausse de 12,1 %, provenant à la fois du volume d’achat (+ 5,6 %) et du prix moyen d’achat (+ 6,2 %). La dépense des ménages a progressé dans des proportions plus modérées dans les rayons poissonnerie, viande et volaille, en raison de hausses de prix également moins fortes. En revanche, les rayons charcuterie-traiteur et fromages ont connu des progressions moins favorables, puisqu’avec des hausses de prix comparables, leur volume d’achat a décliné
Dans le contexte de 2020/2021, les achats des ménages en fruits et légumes frais atteignent un niveau record, tant en volume qu’en valeur. Ainsi, les quantités achetées s’inscrivent en hausse par rapport à 2019 (+ 4,9 %), portées par l’accroissement des quantités achetées par acte (+ 6,4 %). Toutefois, ce sont les sommes dépensées qui affichent le développement le plus spectaculaire (+ 12,6 %), guidées par une franche progression du prix moyen d’achat (+ 7,3 %).
Après avoir connu une stabilisation en 2019, le prix moyen d’achat des fruits frais a fortement augmenté en 2020 (+ 9,7 %), du fait notamment des nombreux impacts liés à la crise sanitaire sur l’ensemble de la filière et de l’offre modérée en fruits d’été. Cette augmentation du prix moyen payé par les consommateurs est davantage visible pour les fruits « métropolitains » (+ 10,2 %) et les agrumes (+ 14,8 %). Ainsi, les sommes dépensées en fruits frais par les ménages ont fortement augmenté (+ 12,6 %). Toutefois, malgré l’activité réduite de la RHF en 2020, les achats en volume ont connu une croissance modérée (+ 2,7 %), dans un contexte d’offre de fruits d’été plus faible. Ainsi, les achats de fruits « métropolitains » et d’agrumes ont été en légère progression sur un an (respectivement + 2 % et + 2,1 %) et sont restés en recul par rapport à la moyenne 5 ans (respectivement – 1,6 % et – 0,8 %).
En revanche, les achats de fruits exotiques ont été en plus forte progression par rapport à 2019 (+ 4,5 %) et à la moyenne 2015-19 (+ 7,8 %). Enfin, malgré un recrutement d’acheteurs, les achats de fruits de fraîche-découpe, lesquels représentent moins de 1 % des achats de fruits frais en volume et en valeur, ont été en recul (- 6,4 %), à cause d’une diminution de la fréquence d’achat.
Des données qui révèlent l’ampleur des profits à tirer de l’accès au marché français que nos opérateurs et exportateurs nationaux ne doivent pas rater afin de diversifier leurs ressources et acheminer de la devise vers le pays, d’autant que l’équilibre de notre économie exige une diversification associée à une augmentation des exportations et une diminution des importations.