Naïma Salhi comparaîtra au cours de cette semaine devant le juge d’instruction près le tribunal de Chéraga poursuivie pour “diffamation” et “atteinte à l’unité nationale”.
Le juge d’instruction près le tribunal de Chéraga a convoqué le weekend dernier la présidente du Parti de l’équité et de la proclamation (PEP) Naïma Salhi après une plainte déposée contre elle par un cadre d’un ministère pour “diffamation” et “atteinte à l’unité nationale.” Le plaignant a appuyé sa plainte par des vidéos de l’accusée dans lesquelles elle remettait en cause la manière de l’obtention d’un poste au sein d’un ministère.
L’ex-députée a en effet affirmé avoir reçu une convocation pour comparaître devant le juge pour diffamation et atteinte à l’unité nationale, exprimant son étonnement quant aux chefs d’inculpation retenues contre elle bien qu’elle ait, à ses yeux, défendu les constantes nationales incluses dans la Constitution. Sur sa page facebook, Salhi a sollicité l’intervention du président de la République quant aux accusations retenues contre elle. “La convocation du juge d’instruction que j’ai reçue officiellement pour atteinte à l’unité nationale et diffamation m’a provoqué une plaie profonde qui ne cicatrise pas, a dit Salhi. Allah, la patrie et le peuple algérien libre soient témoins que j’ai toujours défendu l’unité nationale”.