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Les 3 « non » américains au Maroc

Lors de la visite du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, à Washington, le mois dernier, il a demandé à Anthony Blinken trois cas, qui ont tous été démentis, a rapporté le site d’information espagnol « El Confidencial », sous la plume du spécialiste Maghreb, Ignacio Cambrero.

    Bourita a demandé à Blinken de consolider la reconnaissance par les Allaouites de l’annexion du Sahara occidental en ouvrant un consulat américain à Dakhla. Anthony Blinken a déclaré à Bourita que les États-Unis n’annuleraient pas la décision de Trump, mais qu’il n’y aurait pas non plus de consulat américain au Sahara occidental.

    La deuxième demande de Bourita était la pression américaine sur ses partenaires, notamment européens, pour qu’ils reconnaissent l’annexion du Sahara occidental par les Allaouites. Cette demande a également été refusée par Anthony Blinken, écrit El Confidencial.

    Le troisième non que Nasser Bourita a entendu d’Anthony Blinken était après sa demande d’inviter le Maroc au Sommet virtuel des démocraties qui se tiendra les 9 et 10 décembre.

  Ainsi, comme on le vérifie jour après jour, Rabat ne s’encombre pas de préjugés pour faire entendre sa voix plus haut que celle de la logique politique. Sous les « influences toxiques » de son mauvais génie, Israël, le Maroc se fourvoie dans des impasses qui, à la longue vont lui coûter cher, tant sur le plan politique, militaire et économique que sur le plan social, spirituelle et religieux. Les turbulences qui agitent le Maroc risquent encore de grossir. Le temps ne joue pas en faveur du Palis : on sait que la lame de fond peut prendre des mois pour se former, mais quand elle est là, on ne pourra que constater l’étendue de ses dégâts.  

Ancien spécialiste du Maghreb, polémiste reconnu, Ignacio Cembrero, est devenu depuis quelques années la « bête noire » du Maroc, qu’il épingle très souvent dans ses articles de presse, en s’appuyant sur des sources crédibles et sérieuses, de quoi soulever la colère des officiels marocains plus que de mesure, allant jusqu’à chercher comment lui interdire de publier dans la presse espagnole.

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